Aux étudiants, Traduction de Carlo Suarès
EAN13
9782234078741
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français

Aux étudiants

Traduction de Carlo Suarès

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Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de
son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole
publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par
l’écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière
dont l’homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves
; l’accumulation de l’instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes
de pensée.
Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la
découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le
réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-
même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du
conditionnement. Et laisser jaillir l’état créatif. C’est cette délivrance de
l’esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l’accès au rang
d’architecte d’une société nouvelle

Pour les États-Unis, 1968, c’est l’année de l’élection du Président Nixon,
celle aussi de l’assassinat de Martin Luther King et la quatrième année
consécutive de guerre au Viêtnam. En 1968, de l’Ouest à l’Est, on remet
sérieusement en doute l’american way of life. S’inscrivant dans ce contexte
agité et fertile aux réfl exions lancées tous azimuts, Krishnamurti engage une
tournée américaine et rencontre les étudiants du pays, auxquels il s’adresse
dans ce volume à la fois en prenant la parole avec l’intransigeance et
l’ironie qui le caractérisent, mais aussi en privilégiant le système du «
questions-réponses », où l’on retrouve ses thématiques de prédilection : la
vie, la mort, l’amour.
Sans jamais perdre de vue son auditoire, une jeunesse bien résolue à ne pas se
taire, celui qui refusa toujours d’endosser l’habit de « maître spirituel »
pose une question qui, avec un recul d’une cinquantaine d’années, déborde de
ce strict cadre de la jeunesse et résonne en chacun de nous : comment penser
une révolution qui ne soit pas sanglante mais une « révolution fondamentale »,
qui naîtrait en chaque individu ?.
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