Le bal des hypocrites
EAN13
9782846264235
Éditeur
Au Diable Vauvert
Date de publication
Collection
Littérature générale
Langue
français
Langue d'origine
français

Le bal des hypocrites

Au Diable Vauvert

Littérature générale

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"Le 5 février 2007, lors de l'émission 93, faubourg Saint-Honoré présentée par
Thierry Ardisson, Tristane Banon accuse Dominique Strauss-Kahn de s'être livré
à des violences sexuelles à son encontre au cours d'un entretien pour le livre
qu'elle préparait. L'affaire est évoquée dans le livre de Christophe Dubois et
Christophe Deloire, Sexus Politicus en 2006 et fait l'objet du dernier
chapitre du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn de Michel Taubmann, une
biographie autorisée. Lors de la parution du livre en mai 2011, Tristane Banon
conteste cette version de sa rencontre avec DSK.Ce témoignage revient bien sûr
au premier plan le 15 mai 2011, lorsqu'éclate comme un coup de tonnerre
mondial l’Affaire DSK au Etats-Unis. Elle suscite immédiatement en France des
soutiens à l’homme politique injurieux pour les femmes qui révèlent une
régression importante de la société française sur le respect du droits des
femmes et la condamnation des violences sexuelles. L’affaire devient
nationale, les féministes se mobilisent et l’intérêt mondial, relancé par
l’abandon du procès pénal contre Nafissatou Diallo qui met en cause une
justice de classe, s’aiguise.On connaît la suite : fuyant les medias qui la
harcèlent, des menaces et les demandes d’interviews du monde entier, Tristane
Banon ne parlera plus qu’à travers son avocat David Koubbi, mais maintiendra
ses accusations et portera finalement plainte le 4 juillet 2011 pour tentative
de viol contre Dominique Strauss-Kahn.Aujourd’hui, elle incarne pour les
femmes, dans et au-delà de nos frontières, une cause qui la dépasse.Avec une
dignité et une sincérité qui forcent l’admiration, elle raconte ici ces six
semaines au cours desquelles sa vie a basculé.« ""l’Affaire"", c’est juste une
vie qu’on a jetée à la poubelle. Seulement ma vie que l’on a cassée comme on
déchire un dessin raté. Finalement, ça n’est rien, ou pas grand-chose, mes
tripes que des journalistes ont tricotées comme de la laine pour se faire un
pull pour l’hiver. De ceux que l’on porte sans se soucier de qui crèvera de
froid dehors, sans se soucier de la peine que ça fait, à l’intérieur, de
n’être qu’un lapin face aux chasseurs. » Tristane Banon"
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