Poésies intimes - L'Intégrale
EAN13
9782258080492
ISBN
978-2-258-08049-2
Éditeur
Omnibus
Date de publication
Nombre de pages
883
Dimensions
31,6 x 25 x 7,2 cm
Poids
3345 g
Langue
français
Code dewey
841

Poésies intimes - L'Intégrale

De

Omnibus

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Confidences amoureuses, souvenirs d'enfance, rêveries complices... toutes les poésies intimes de Victor Hugo réunies en un grand volume luxueux illustré de 50 des célèbres dessins à la plume de l'auteur.
C'est comme une voix qui chuchote pour donner des mots à nos émotions les plus secrètes, que nous traversons tous, de génération en génération. Lorsque l'enfant paraît....
Rose au bois vint avec moi....
Vois-tu, je sais que tu m'attends. Nous vivons avec les vers de Victor Hugo, parfois sans même le savoir ; ils sont des amis, ce genre d'ami que nous oublions puis que nous retrouvons comme si nous l'avions quitté la veille, avec une sensation de chaleur bienfaisante. Si les poésies intimes de Victor Hugo nous touchent autant, c'est parce que le poète a traversé les plus grandes joies et les plus grandes douleurs et qu'il les a transcendées par la langue. Je veille, ne crains rien. J'attends que tu t'endormes...
Tu peux comme il te plaît me faire jeune ou vieux... Il me semblait que tout n'était qu'un affreux rêve/Qu'elle ne pouvait pas m'avoir quitté... Amoureux, il a été trompé, puis il a trompé. Père, il a connu l'émerveillement de la découverte, avant la souffrance de la perte. Grand-père, il n'a jamais caché son adoration éperdue ni sa faiblesse. Sous la plume de Hugo, il n'y a pas de registre mineur : le moindre geste, le moindre mot d'enfant, le rire d'une fillette, le haussement d'épaule d'une adolescente, l'envol d'une coccinelle atteignent au sublime. Ce Victor Hugo-là, plus que le visionnaire inspiré ou le romantique libertaire, est immortel.
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantinDe venir dans ma chambre un peu chaque matin ;Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère ; Elle entrait et disait : Bonjour, mon petit père ; Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyaitSur mon lit, dérangeait mes papiers et riait,Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,Mon oeuvre interrompue...
Victor Hugo
Ecrit en novembre 1846en souvenir de Léopoldine
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