- EAN13
- 9782020427920
- ISBN
- 978-2-02-042792-0
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 25/01/2002
- Collection
- LA COULEUR DES
- Nombre de pages
- 256
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 1,6 cm
- Poids
- 280 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 149.96
Le Périple structural. Figures et paradigme
figures et paradigme
De Jean-Claude Milner
Seuil
La Couleur Des
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Vendu par Démons et merveilles
- État de l'exemplaire
- Très bon état
- Format
- 14x1 8x19 8cm. 2002. Broché. 256 pages.
15.00 (Occasion)
Autre version disponible
Le projet de cet essai est fort simple : reprendre les principales figures de ce qu'on a appelé le «structuralisme» - Saussure, Benveniste, Barthes, Lacan, Jakobson, Althusser, Dumézil - et proposer une présentation synthétique du paradigme où leurs travaux s'inscrivent.
Car il y a un paradigme. Il a une grande originalité qui n'a pas toujours été comprise, et dont on commence seulement à mesurer, rétrospectivement, l'importance. L'idée centrale : intégrer au domaine de la science galiléenne, originellement liée à la seule nature, des objets censés relever de la culture, sans pourtant qu'ils soient du même coup «naturalisés».
De là le statut reconnu à la linguistique : dans sa version structurale, elle fut, à l'orée du XXe siècle, la première discipline à illustrer le paradigme et cela sur un objet qui, depuis toujours, distinguait l'homme au sein de la nature. Ainsi était remise en cause non seulement l'antique opposition phusis/thesis, mais aussi toutes ses variantes modernes (nature-convention, nature-histoire, nature-culture, etc.).
Pour qu'une telle décision fût légitime, il fallait oser innover. La nouveauté, de proche en proche, affecta la notion de science galiléenne elle-même, puis la théorie de la connaissance empirique, pour toucher enfin, quoique avec retenue, à l'ontologie. En vérité, il n'est pas un point des pensées possibles qui n'ait été traversé. Avec élégance et prestesse, et sans cesser de produire des connaissances inédites.
Car il y a un paradigme. Il a une grande originalité qui n'a pas toujours été comprise, et dont on commence seulement à mesurer, rétrospectivement, l'importance. L'idée centrale : intégrer au domaine de la science galiléenne, originellement liée à la seule nature, des objets censés relever de la culture, sans pourtant qu'ils soient du même coup «naturalisés».
De là le statut reconnu à la linguistique : dans sa version structurale, elle fut, à l'orée du XXe siècle, la première discipline à illustrer le paradigme et cela sur un objet qui, depuis toujours, distinguait l'homme au sein de la nature. Ainsi était remise en cause non seulement l'antique opposition phusis/thesis, mais aussi toutes ses variantes modernes (nature-convention, nature-histoire, nature-culture, etc.).
Pour qu'une telle décision fût légitime, il fallait oser innover. La nouveauté, de proche en proche, affecta la notion de science galiléenne elle-même, puis la théorie de la connaissance empirique, pour toucher enfin, quoique avec retenue, à l'ontologie. En vérité, il n'est pas un point des pensées possibles qui n'ait été traversé. Avec élégance et prestesse, et sans cesser de produire des connaissances inédites.
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