Cl. Salmasii Epistola ad Andream Colvium : super Cap. XI. Primae ad Corinth. Epist. de Caesarie Virorum et Mulierum Coma [ Suivi de : ] Judicium & Consilium De Comae & Vestium usu et abusu, Deductum Ex. I ad Corint. cap. II.I ad Timoth & Tit. c.2 atque...

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  Description

  1 vol. petit in-8 reliure de l'époque plein veau brun, dos à 5 nerfs orné, Ex Officina Elzeviriorum, Lugd. Batavor. [ Leyde ], 1644, 747 pp. (avec erreurs de pagination pages 143, 205, 556 et 600), 2 ff., 76 pp.. Rappel du titre complet : Cl. Salmasii Epistola ad Andream Colvium : super Cap. XI. Primae ad Corinth. Epist. de Caesarie Virorum et Mulierum Coma [ Suivi de : ] Judicium & Consilium De Comae & Vestium usu et abusu, Deductum Ex. I ad Corint. cap. II.I ad Timoth & Tit. c.2 atque I Petr. cap. 3 a Iohanne Polyandro à Kerckhoven,S.S. Theol. Doct. ejudemsque Professore primatio in Academ. Leydensi [ Editions originales ]

  État de l'exemplaire

  Extraordinaire recueil réunissant l'édition originale de deux ouvrages (le plus important rédigé par l'érudit protestant d'origine bourguignonne Claude Saumaise) consacrés au sujet de la coupe et de la longueur des cheveux ! Imprimé en gros caractères, ces deux écrits se rattachent "à une polémique bizarre qui passionna et tint divisés durant des années les plus fameux docteurs de l'église évangélique hollandaise. Le roi Louis XIII, qui portait toute sa chevelure, avait introduit et fait prévaloir la mode des cheveux longs. Cette innovation choqua bon nombre de ministres protestants. S'appuyant sur un passage de la première épître de Paul au Corinthiens, ils tonnèrent en chaire contre une pratique qui leur paraissait entachée d'hérésie, et songèrent sérieusement à exclure de leurs temples les fauteurs du scandale. Un professeur d'Utrecht, Charles de Maets, se mit à la tête de cette croisade, et déduisit ses raisons dans un copieux recueil [ ... ] D'autres voix s'élevèrent en faveur de la tolérance [ Polyander rédigea la consultation que l'on trouve in fine dans ce volume ] Saumaise n'était pas homme à laisser passer une si belle occasion de déployer son érudition. Tout d'abord il se déclara le champion de la liberté des coiffures, et descendit dans l'arène armé [ de ce ] formidable factum [ ... ] Toute cette érudition fut dépensée en pure perte. Le public resta indifférent. En dépit des objurgations et des anathèmes, la mode prévalut, et chacun continua à se coiffer à sa guise" (Willems, 143 ). De la bibliothèque du magistrat, industriel et collectionneur Jean-Baptiste Gluc, baron de Saint-Port (1674-1748). Etat très satisfaisant (mq. en coiffes, rel. un peu frottée, bon état par ailleurs, ex-libris J. B. de S. Port). Papillon, Bibliothèque des Auteurs de Bourgogne, 262

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  Latin

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