ET VARSOVIE FUT DETRUITE
EAN13
9782226021052
ISBN
978-2-226-02105-2
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Collection
Essais et documents
Nombre de pages
456
Dimensions
24 x 15 cm
Poids
618 g
Langue
français
Code dewey
943.805

Et Varsovie Fut Detruite

De

Albin Michel

Essais et documents

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Autre version disponible

Sous ce titre, c'est en réalité tout le drame de la Pologne entre 1939 et 1946 que Henri Michelétudie. La première à avoir tenu tête seule, à Hitler, ses armées écrasées en quelques semaines de combats, la Pologne est une nouvelle fois occupée par ses deux puissants voisins, l'Allemand et le Russe, et partagée entre eux ; tout oppose Allemands nazis et Russes communistes ; mais une identique hostilité les rapproche, contre la Pologne. Cependant, les Polonais sont unanimes à rejeter ce double asservissement. Sur tout leur territoire, s'est levée et organisée la plus puissante résistance clandestine de toute l'Europe occupée ; elle constitue un véritable «État clandestin ». Un immense effort, une masse de souffrances sans équivalent, pour ne recueillir que les fruits amers de l'ingratitude de l'Histoire
En août 1944, l'insurrection de Varsovie est le point culminant du drame polonais. Exemple unique dans toute la guerre : la population d'une grande ville se soulève, pour affirmer au monde, mais d'abord à ses alliés, que la Pologne vit toujours. Peu aidée par les Alliés, l'insurrection est écrasée par l'occupant allemand ; parvenus sur la Vistule, l'Armée Rouge a assisté, en spectatrice, à la destruction de la grande ville, à la mort de 200 000 de ses habitants, à la déportation de 500 000 autres. Un comportement valeureux, romantique, s'est achevé par un échec tragique.
C'est donc à retrouver les origines de la Pologne actuelle que ce livre nous convie. Henri Michel explique les raisons de l'abandon de la Pologne par les Anglais et les Américains, et aussi celles de l'hostilité de Staline, qui avait dissous le parti communiste polonais en 1938. Il montre comment une poignée d'hommes, dont aucun n'avait l'envergure d'un Lénine, a pu imposer à un grand peuple un système politique, social et économique dont il ne voulait pas. Et il s'interroge sur les chances qui peuvent rester à la Pologne de recouvrer un jour son identité nationale et sa liberté d'action.
Agrégé de l'Université, docteur ès lettres, directeur honoraire de recherche au C.N.R.S., Henri Michel est président du Comité international de la Deuxième Guerre mondiale et directeur-fondateur de la Revue d'Histoire de la Deuxième Guerre mondiale.
S'identifier pour envoyer des commentaires.