96 IDEES POUR NE PLUS DORMIR SEUL CE SOIR
EAN13
9782845921955
ISBN
978-2-84592-195-5
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
PRESSES DU CHA.
Dimensions
22,5 x 14 cm
Poids
242 g
Langue
français
Code dewey
306.734

96 Idees Pour Ne Plus Dormir Seul Ce Soir

De

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96 bonnes raisons de sauter sur votre homme ce soir,
Sophie Renouard-Doncieux

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34, rue des Bourdonnais 75001 Paris.
Et, pour le Canada, à
Édipresse Inc., 945, avenue Beaumont,
Montréal, Québec, H3N 1W3.

eISBN 978-2-8459-2530-4

Copyright © Presses du Châtelet, 2006.

AVANT-PROPOS

Aujourd'hui, quatre millions de Françaises et Français de moins de 60 ans, tout à fait séduisants et bien disposés, sont seul ou mal accompagnés... Pourquoi, crevant de solitude, se laisser draguer en désespoir de cause par des collègues (parfois mariés...), des amis d'enfance (des amis, justement...), voire retrouver un « ex » ou transformer une aventure de vacances qui aurait dû le rester en « histoire » sans queue ni tête ?

Si un très faible pourcentage de femmes et d'hommes trouve toujours et partout des occasions amoureuses, l'immense majorité d'entre nous ne sait plus où ni comment séduire de nouveaux partenaires satisfaisants. Alors ne restons pas à la traîne de clichés totalement dépassés sur l'Amour ! Osons l'aventure fantastique de la rencontre à choix multiples !

C'est pour contribuer à changer notre façon de considérer l'amour au troisième millénaire que j'ai conçu ce guide stratégique, dans lequel j'ai souhaité rassembler non seulement de nombreuses adresses, mais aussi des conseils psychopratiques et des témoignages.

Ces 96 idées pour mettre un homme dans votre lit (et votre vie !) dès ce soir sont le fruit de plusieurs années d'enquête et d'interviews de ces fameux nouveaux « célib's », que j'ai suivis au fil de leurs aventures élaborées à partir de contacts sur Internet, « chats » sur téléphone mobile et autres soirées ou formules « magiques » dédiés à la rencontre.

Au-delà de l'enquête et de la sélection de sites et lieux consacrés à la séduction, j'ai voulu faire de cet ouvrage un véritable coaching destiné à toutes celles et ceux qui veulent rencontrer le ou les bons partenaires avec le moins d'incompréhension et de désillusions possibles.

I

AUTOCOACHING : DE L'IMPORTANCE DE FAIRE LE POINT

1. Je cherche un homme comme un job

« Se rencontrer par Internet ? ! Tu y crois ? C'est pas romantique ! Ça marche pas ! Ça me déprime ! Je ne pourrais jamais ! T'en es là ? ! » Eh bien oui, « on » en est là ! Et si 5 millions de Français, célibataires, séparés, veufs, divorcés, sur les 8 millions de solos (dont pas mal de dames de 60 ans et plus) sachant se servir d'un portable ou surfer sur Internet, ont aujourd'hui recours aux sites de rencontres, chats (dialogues en direct) et autres vacances pour « célibs », c'est bien qu'il existe une nouvelle donne de la quête affective. Pourquoi ? Parce qu'en deux générations (cinquante ans) les Occidentaux ont changé les règles du jeu qui prévalaient depuis des millénaires. Nous avons une espérance de vie de quatre-vingts ans, nous voyageons, d'un coup d'aile, d'un bout à l'autre de la planète, et vivons dans des villes où les barrières strictes d'autrefois – sociales, religieuses, ethniques – s'amenuisent. La femme vote (depuis 1945), étudie et travaille comme l'homme. Elle a accès à une contraception sûre, peut choisir de se marier ou non, de divorcer (depuis 1975, par consentement mutuel), d'avoir ou non des enfants (1967 : loi Neuwirth permettant la vente sur ordonnance des contraceptifs ; 1975 : loi Veil autorisant l'avortement), en vivant pacsée ou mariée, célibataire ou concubine. L'homosexualité peut s'avouer et se prévaloir de droits. Toutes choses impensables pour nos grands-mères !

Séduits autant qu'apeurés par ces bouleversements, nous nous accrochons cependant à une affectivité de contes de fées (alors que les contes sont de bien cruelles initiations !) Nous persistons à penser que la fameuse « âme sœur » se trouve par coup de foudre, sans avoir à lever le petit doigt. Dommage : car si la rencontre-surprise comme le coup de cœur sont fréquents, l'amour qui perdure dans un épanouissement mutuel au-delà des premières semaines n'en obéit pas moins, comme toute chose, tout être, toute situation... à des lois : loi de l'offre et de la demande, loi du marché, lois comportementales, loi de l'évolution... Soyons réalistes et osons chercher un homme comme on cherche un job : avec détermination, méthode, en osant le bilan de compétences, l'évaluation et le coaching, pour mieux cibler nos désirs et nos possibles. Mais faisons-le sans sectarisme, en apprenant à découvrir l'autre, si nouveau et étonnant soit-il. Et surtout relativisons, soyons tendres et patientes, gardons notre sens critique, notre bon sens, et de l'humour en toute circonstance. L'art de bien rencontrer réside dans cet harmonieux mélange entre désir de revenir à soi pour mieux partir à la rencontre de l'autre, patience et écoute de ses perceptions et des véritables intentions des personnes rencontrées.

2. J'apprends à supporter ma liberté

Durant des milliers d'années, tout autour de la planète, on se mariait (ou plutôt, on était mariée) avec quelqu'un de proche, géographiquement et socialement, afin d'agrandir la famille et d'étendre sa zone d'influence (boutique, affaire, terre, royaume...). La femme appartenait à son père, puis à son mari, qui contrôlait sa virginité et ses relations afin d'éviter la survenue d'enfants adultérins (la contraception, les tests génétiques n'existaient pas). L'épouse, qui devenait rapidement mère, était tenue par son foyer, ses enfants et la surveillance de toute la société. En Occident, cela a duré jusque dans les années 1960. Comment supporter sa liberté1 ? Cette question illustre notre tendre drame : nous sommes, en Europe, « presque » libres. Nous avons un choix insolent de formations professionnelles, de métiers à apprendre ou à reprendre. Nous sommes dotés de moyens de transport rapides et fiables, de robots-assistants qui nous offrent du temps libre supplémentaire et nous permettent de communiquer en permanence. Un nombre illimité de contacts s'offrent à nous, avec des personnes de tous âges, origines ou milieux. Mais cette abondance, qui réclame le recours à notre libre arbitre, nous perturbe et nous épuise : nous n'avons pas été éduqués pour profiter pleinement de notre liberté. Notre vie affective est d'autant plus difficile que les hommes sont perdus face à la « nouvelle Ève », cette femme qu'ils ne reconnaissent plus. La liberté sexuelle, le divorce, la mobilité et l'incertitude professionnelle favorisent les séparations et la recherche de nouveaux partenaires. Ces bouleversements sociologiques que nous avons souhaités ne doivent pas entraîner de retour en arrière. Au contraire : il est temps d'apprendre à profiter avec intelligence de sa liberté toute neuve, grisante, au lieu de refuser de nous en servir.

3. Je dépasse le stress des statistiques

C'est vraiment trop injuste ! Pas la peine d'avoir lutté pour devenir l'égale de l'homme, si c'est pour ne plus avoir d'homme dans son lit et dans sa vie ! À première vue, les statistiques sont déprimantes. Je vous laisse frissonner en lisant ces chiffres publiés dans différentes études de l'Insee et de l'Ined2, entre 1999 et 2005 :

1 personne sur 8 occupe seule son logement.
35 % des unions françaises se terminent par un divorce.
Plus une femme appartient à une catégorie sociale élevée, plus sa probabilité de vivre seule est élevée : 21 % des femmes cadres sont seules.
Les couples sans enfants et les personnes seules dépassent désormais en nombre les ménages avec enfants.
Entre 30 et 50 ans, les hommes sont plus souvent seuls chez eux, car, après divorce ou séparation, les femmes obtiennent la garde des enfants dans 85 % des cas.
8 millions de célibataires n'ont jamais été mariés et n'ont jamais eu d'enfants.

4. Je tords le cou au « syndrome Bridget Jones »

Je refuse d'être manipulée par le nouveau sexisme qui a remplacé les concepts de « vieille fille » et d'« hystérique » par celui de la trentenaire (ou de la quadra) taraudée par l'horloge biologique (même si le stress de l'horloge existe bel et bien chez la femme), qui paie sa tentative de parité avec l'...
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