La Double Absence. Des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré, des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré
EAN13
9782020385961
ISBN
978-2-02-038596-1
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
Liber
Nombre de pages
448
Dimensions
22 x 13 x 2,7 cm
Poids
430 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
305.892

La Double Absence. Des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré

des illusions de l'émigré aux souffrances de l'immigré

De

Seuil

Liber

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R100055084: 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 437 pages.. . . . Classification Dewey : 304.8-Emigration
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    85.00 (Occasion)

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Ce livre présente la synthèse de vingt années de recherches, menées en France et en Algérie, sur l'émigration et l'immigration, deux phénomènes qui sont aussi indissociables que le recto et le verso de la même feuille et pourtant très différents en apparence, au point qu'on croit pouvoir comprendre l'un sans connaître l'autre. Abdelmalek Sayad restitue à l'immigration tout ce qui en fait le sens, c'est-à-dire le non-sens : par des entretiens admirables de délicatesse et de compréhension, il amène les immigrés à livrer le plus profond de leur intimité collective, les contradictions déchirantes dont leur existence déplacée est la conséquence. C'est par exemple l'immense mensonge collectif à travers lequel l'immigration se reproduit, chaque immigré étant conduit, par respect pour lui-même et aussi pour le groupe qui lui a donné mandat de s'exiler, à dissimuler les souffrances liées à l'émigration et à encourager ainsi de nouveaux départs. Ce sont les contradictions de tous ordres qui sont inscrites dans la condition d'immigré, absent de sa famille, de son village, de son pays, et frappé d'une sorte de culpabilité inexpiable, mais tout aussi absent, du fait de l'exclusion dont il est victime, du pays d'arrivée, qui le traite comme simple force de travail. Autant de choses qui ne sont pas seulement dites dans le langage habituel de la littérature critique, mais également dans la langue que les immigrés emploient eux-mêmes pour faire part avec beaucoup d'intensité et de justesse, de leur propre expérience. On ne pourra plus, après avoir lu le livre, regarder de la même façon les immigrés que l'on croise distraitement dans le métro ou dans la rue, ni écouter avec la même indulgence les discours dont ils font l'objet et qui, même les mieux intentionnés, les enfoncent dans leur étrangeté.
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