Céphalophores
EAN13
9782070747566
ISBN
978-2-07-074756-6
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
L'un et l'autre
Nombre de pages
168
Dimensions
20,5 x 12 x 1,4 cm
Poids
213 g
Langue
français
Code dewey
843.914
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  • Vendu par Démons et merveilles
    État de l'exemplaire
    French édition -livre de bibliothèque recyclé avec couverture plastifiée étiquette et tampon barré sur page de garde ou dernière page - Quelques marques de lecture et/ou de stockage sur couverture et coins mais du reste en bon état de lec
    Format
    in12. 1997. broché. 168 pages. Tous ceux et celles que l'amour a saisis et qui s'en vont transis de la pensée de l'autre ardés par le regard de l'autre marchent ainsi en somnambules. Ils ont la tête ailleurs comme on dit. Leur front est resté lové dans la chaleur et dans l'odeur du cou de l'autre appuyé contre son épaule. Ils elles portent leur tête en offrande à l'aimée à l'élu à moins que ce ne soit la tête de l'autre qu'ils elles portent ainsi en très secrète et tendre procession.Oui on a vraiment la tête ailleurs lorsqu'on est amoureux - alors quand c'est pour l'Éternel que l'on s'est enflammé on a la tête infiniment ailleurs. On est un funambule avec en guise de balancier son coeur en bandoulière et sa tête épanouie tel un bouquet de fleurs de mai.Tous ceux et celles que l'amour a ravis sont des céphalophores des êtres en proie à une miraculeuse catastrophe
    5.99 (Occasion)

«Tous ceux et celles que l'amour a saisis, et qui s'en vont transis de la pensée de l'autre, ardés par le regard de l'autre, marchent ainsi en somnanbules. Ils ont la tête ailleurs, comme on dit. Leur front est resté lové dans la chaleur et dans l'odeur du cou de l'autre, appuyé contre son épaule. Ils, elles, portent leur tête en offrande à l'aimée, à l'élu, à moins que ce ne soit la tête de l'autre qu'ils, elles, portent ainsi en très secrète et tendre procession.Oui, on a vraiment la tête ailleurs lorsqu'on est amoureux, - alors, quand c'est pour l'Éternel que l'on s'est enflammé, on a la tête infiniment ailleurs. On est un funambule, avec, en guise de balancier, son cœur en bandoulière et sa tête épanouie tel un bouquet de fleurs de mai.Tous ceux et celles que l'amour a ravis sont des céphalophores, des êtres en proie à une miraculeuse catastrophe.»Sylvie Germain.
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