La promesse des jours, roman
EAN13
9782221097397
ISBN
978-2-221-09739-7
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
ECOLE DE BRIVE
Nombre de pages
232
Dimensions
21,3 x 13,6 x 2 cm
Poids
300 g
Langue
français

La promesse des jours

roman

De

Robert Laffont

Ecole De Brive

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres

  • Vendu par Démons et merveilles
    État de l'exemplaire
    Bon état - . livre de bibliothèque recyclé - quelques marques de lecture et/ou de stodckage sur couverture et coins mais du reste en bon état - envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis france
    Format
    13x21x2cm. 2002. Broché. 240 pages.
    6.99 (Occasion)

Une masure achetée pour trois sous devient l'instrument d'une libération...
"Le chemin montait dru pour déboucher brusquement sur le plateau d'herbe rase et de cailloux. Autour de nous, les collines moutonnaient, dorées de soleil, verdoyantes de forêts et de champs de blé. Là-bas, au fond, tout au fond de l'horizon coulait la Dordogne entre ses falaises. [...] Intrigué par un amas important de végétation, j'ai quitté mes compagnons pour prendre un chemin de traverse qui piquait du nez vers le ruisseau. Et là, soudain, je l'ai vue, entourée d'herbes folles, ensevelie sous les ronces et les branches d'un vieux tilleul. Une haie de buis conduisait à sa porte entrouverte. Je l'ai poussée. Dans cette pièce qui servait de cuisine, tout était intact, comme si son dernier occupant l'avait quittée pour y revenir un jour. Dans l'immense cheminée pendait une marmite suspendue à sa crémaillère. Au-dessus de l'évier de pierre, les casseroles étaient accrochées en taille décroissante. J'ai fait le tour de la pièce, lentement. Celui ou celle qui habitait là avait dû partir rapidement en abandonnant tout sur place: le pot à eau à grosses fleurs jaunes, la boîte en fer-blanc pour le sucre, le chapeau accroché à sa patère, la bouillotte en terre cuite. Tout était resté en l'état. Tel quel. J'ai eu le sentiment, très fort, d'être arrivé chez moi."Gilbert, démobilisé, rentre d'Algérie. De la guerre qu'il a vécue dans les rangs du contingent, il revient déchiré dans son âme pour avoir partagé des actions de répression qui hantent ses jours et ses nuits. Un jour, par hasard, lors d'une virée dans le Lot avec des copains, en marge d'un village proche de Turenne, il découvre une maison abandonnée, presque une ruine. Il en tombe immédiatement amoureux. Grâce à l'amitié d'un vieux paysan, Gilbert va apprendre à vivre sur ce causse si pauvre que n'y poussent que des pierres. Avec sa compagne, il élève des chèvres, fait des fromages. Même quand elle le quitte, il poursuit. Il n'est plus seul dans ce village où on a appris à l'estimer. Entrent en scène, autour de lui, quelques très beaux personnages, dont la simplicité porte la générosité et l'amour. Ainsi la maison, la maison de l'oubli – de l'oubli de la guerre – aura-t-elle rempli son office: la réconciliation et la paix.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Colette Laussac