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    17 avril 2013

    « La consolation des grands espaces » est constitué d’une suite de courts chapitres où l’auteur décrit le Wyoming et la vie menée là-bas. Elle s’intéresse aussi bien à la géographie des lieux qu’aux humains qui les habitent (bergers comme l’auteur, cow-boys, Indiens), en passant par la faune (sauvage ou domestique) et la flore, sans oublier le climat, ô combien rude. Il s’agit certes d’un récit autobiographique, car le texte est émaillé de notations ou de passages concernant l’auteur, mais sa présence en tant que personnage au sein des pages est discontinue, la plupart du temps elle se tient en retrait, mettant ce qu’elle rapporte au premier plan. En revanche, elle accompagne ses chroniques de nombreuses réflexions personnelles, analyses psychologiques ou remarques philosophiques qui ne sont jamais lourdes, elles viennent plutôt comme des touches rehaussant le tableau brossé, où souvent le cœur et les sens parlent.
    Un livre à savourer et à relire, qui nous rappelle à l’essentiel de ce que nous sommes, des humains habitant la nature et habités par elle.