• 6 janvier 2011

    Ce thriller de William Lashner met en scène, pour la septième fois, le personnage de Victor Carl, un avocat spécialisé dans la défense des pires crapules. Autrefois fiancé, celui-ci renoue avec son ancien amour, Julia. Malgré une amertume tenace vis-à-vis de la jeune femme qui l'avait plaqué pour épouser un riche médecin, il va passer l'éponge. Tous deux vont faire leur mea culpa. Des retrouvailles qui coïncident avec l'assassinat du mari de Julia. Les deux amants sont dans le pétrin. Ils sont les principaux suspects. A leurs basques, deux inspecteurs de police pas vraiment commodes.

    L'avocat décide de se tenir à l'écart, l'amour retrouvé s'étant mué en franche paranoïa. Victor Carl a l'impression que quelqu'un essaie de le piéger... Ses soupçons se confirment quand il découvre, dissimulé dans son bureau, une pochette en cuir appartenant à Julia. A l'intérieur, tout l'attirail du parfait toxico... Le voilà impliqué : dindon de la farce ou pigeon désigné ? Il décide de mener l'enquête.

    Commence alors une bonne intrigue policière qui contient les ingrédients traditionnels d'un thriller. Un crime passionnel, un détournement d'argent, un avocat véreux, une veuve pas si éplorée que ça, un gangster russe affublé d'un tueur espagnol, un vieux copain de fac de la défunte adepte à la drogue, un policier pourri et un autre nettement plus respectueux de la loi, un ancien client de l'avocat qui se mue en détective privé... Et, avec tout ce petit monde, on se prend facilement au jeu de l'intrigue.