Zimine, un écrivain confidentiel d’une cinquantaine d’années - héros de
plusieurs romans de Kharitonov -, a été abandonné par sa femme et son fils qui
sont partis s’installer en Amérique. Entouré de livres qu’il n’a pas lus,
encombré par un manuscrit qu’il n’arrive pas à achever, Zimine va contre son
gré à des réceptions littéraires futiles. Une visiteuse inattendue, Sabine,
vient d’Allemagne lui exposer son projet de lutte contre la solitude :
organiser des rencontres télévisées pour solitaires afin de les guérir des
maux de la communication d’aujourd’hui, intrusive, virtuelle, impersonnelle.
Zimine, lui, cherche dans les penseurs de l’absurde - Chestov, Beckett, Kafka
- le remède à l’entassement appelé « communication », lequel, à chaque
échange, ronge un peu plus le moi solitaire. Pour lui, la Solitude est un
projet raté, un bel échec, une inatteignable béatitude.
« Mark Kharitonov reste fidèle à sa poétique subtile et magique, au dessin
gribouillé et savant de sa quête philosophique. Au trajet à l’aveuglette
d’êtres inquiets dans le labyrinthe du trivial et du virtuel. » (Georges
Nivat)
plusieurs romans de Kharitonov -, a été abandonné par sa femme et son fils qui
sont partis s’installer en Amérique. Entouré de livres qu’il n’a pas lus,
encombré par un manuscrit qu’il n’arrive pas à achever, Zimine va contre son
gré à des réceptions littéraires futiles. Une visiteuse inattendue, Sabine,
vient d’Allemagne lui exposer son projet de lutte contre la solitude :
organiser des rencontres télévisées pour solitaires afin de les guérir des
maux de la communication d’aujourd’hui, intrusive, virtuelle, impersonnelle.
Zimine, lui, cherche dans les penseurs de l’absurde - Chestov, Beckett, Kafka
- le remède à l’entassement appelé « communication », lequel, à chaque
échange, ronge un peu plus le moi solitaire. Pour lui, la Solitude est un
projet raté, un bel échec, une inatteignable béatitude.
« Mark Kharitonov reste fidèle à sa poétique subtile et magique, au dessin
gribouillé et savant de sa quête philosophique. Au trajet à l’aveuglette
d’êtres inquiets dans le labyrinthe du trivial et du virtuel. » (Georges
Nivat)
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