Rue de Bablyone suivi de Les Grecs, Théâtre
EAN13
9782246673798
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français

Rue de Bablyone suivi de Les Grecs

Théâtre

Grasset

Indisponible
Les pièces: Rue de Babylone Tard dans la nuit, début janvier, à Paris. Un
homme, directeur de journal, rentre dans le bel immeuble haussmannien où il
habite. Un sans-abri empêche la lourde porte vitrée de se refermer. Une
rencontre commence, là, dans ce hall d'immeuble. Parce que l'homme n'a pas
sommeil, et que, chez lui, sa femme et ses enfants dorment paisiblement, que
tout repose, il laisse la conversation s'engager. Or, l'un a l'air d'en savoir
plus sur l'autre que prévu. Malgré les apparences, seraient-ils plus liés
qu'ils ne pensent ? Où il apparaît que le vie des autres est au moins aussi
complexe que la sienne propre. Les Grecs A quarante ans, H. et L. forment un
couple encore jeune, l'oeil vif, le pelage luisant. Ils vivent avec leurs deux
jeunes fils dans une belle maison d'architecte, près de Paris. Ce samedi soir,
ils reçoivent à dîner leur ami A., plus exactement le meilleur ami
d'adolescence de L., retrouvé depuis peu, avec qui ils sympathisent tous deux.
Les enfants sont couchés et le dîner se termine. La conversation s'est engagée
sur les héros de L'Iliade d'Homère. Sous le couvert des références
littéraires, A. se révèle partisan de la guerre. La guerre contre Troie. La
guerre contre l'ordre établi. La guerre contre la famille et contre le couple.
A. et L. s'étaient connus en Grèce, lorsqu'ils avaient dix-huit ans. Ils
avaient été brièvement amants, à l'époque, avant que le goût d'A. ne se fixe
sur les garçons. La vie les a séparés. Ils se revoient depuis quelques mois,
par la rencontre coïncidente d'H. avec A., et d'un rapport de désir souterrain
qui existe entre les deux hommes, à l'insu de L. Sous l'effet de la boisson et
de la frustration à l'image de ce couple « parfait » A. se déchaîne contre L.,
qu'il traite de bourgeoise puritaine et coincée, sous ses dehors
progressistes. Furieuse, L. monte se coucher. Ivre, affalé dans le canapé, H.
invite alors A. à lui faire une fellation. Survient alors O., un jeune
Algérien sans-papiers qui a suivi A. chez ses amis. Il est hébergé chez A.
depuis quelques semaines. Ils ont une relation sado-maso, purement sexuelle
pour A., et assez sentimentale pour O. qui rêve d'une vie de couple avec son
ami français, avec les avantages que cela pourrait procurer... En chroniquant
le glissement progressif de la culture au sexe, du sexe au sentiment, du
sentiment à la famille, Les Grecs dynamite l'hypocrisie, les mensonges et les
malentendus sur lesquels repose la famille dite « nucléaire ».
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