- EAN13
- 9782259230353
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 26/02/2015
- Collection
- _SANS COLLECTION_
- Langue
- français
Autre version disponible
-
Papier - Plon 11,00
Après son best-seller, Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée, Camille Pascal
reprend la plume pour se désennuyer d'une société où les bien-pensants
triomphent et pour rendre un hommage ému et amusé à la France qu'il aime et
qui tend à disparaître.
Après son best-seller, Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée, Camille Pascal
reprend la plume pour se désennuyer d'une société où les bien-pensants
triomphent et pour rendre un hommage ému et amusé à la France qu'il aime et
qui tend à disparaître.
" Après m'être essayé à emboîter le pas de ces mémorialistes dont j'ai
toujours fait mes délices, pouvais-je prétendre succéder aux auteurs qui ont
élevé la chronique mondaine au rang de chef-d'oeuvre absolu ? Evidemment, non.
De surenchère littéraire il ne pouvait donc pas être question, sauf à sombrer
dans le pastiche sans talent. Il n'était pas davantage envisageable de
maquiller ce livre en grave ouvrage d'histoire ou de sociologie, ils abondent,
et je n'inscris pas le Collège de France au programme de mes ambitions. J'ai
repris la plume pour me désennuyer d'une société où les bien-pensants et
l'égalitarisme triomphent, il aurait été un comble que j'ennuie mes lecteurs
par de savantes démonstrations.
Si j'ai entrepris la rédaction de ce livre c'est pour le plaisir d'écrire et
de sacrifi er tout à la fois à mon goût du récit et à ma passion de
l'anecdote, mais c'est aussi pour rendre un hommage ému et parfois amusé aux
derniers proustiens, à cette France que j'aime, qui ne veut pas mourir et qui
est parvenue, mais pour combien de temps encore, à suspendre la marche du
temps perdu. " Camille Pascal
reprend la plume pour se désennuyer d'une société où les bien-pensants
triomphent et pour rendre un hommage ému et amusé à la France qu'il aime et
qui tend à disparaître.
Après son best-seller, Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée, Camille Pascal
reprend la plume pour se désennuyer d'une société où les bien-pensants
triomphent et pour rendre un hommage ému et amusé à la France qu'il aime et
qui tend à disparaître.
" Après m'être essayé à emboîter le pas de ces mémorialistes dont j'ai
toujours fait mes délices, pouvais-je prétendre succéder aux auteurs qui ont
élevé la chronique mondaine au rang de chef-d'oeuvre absolu ? Evidemment, non.
De surenchère littéraire il ne pouvait donc pas être question, sauf à sombrer
dans le pastiche sans talent. Il n'était pas davantage envisageable de
maquiller ce livre en grave ouvrage d'histoire ou de sociologie, ils abondent,
et je n'inscris pas le Collège de France au programme de mes ambitions. J'ai
repris la plume pour me désennuyer d'une société où les bien-pensants et
l'égalitarisme triomphent, il aurait été un comble que j'ennuie mes lecteurs
par de savantes démonstrations.
Si j'ai entrepris la rédaction de ce livre c'est pour le plaisir d'écrire et
de sacrifi er tout à la fois à mon goût du récit et à ma passion de
l'anecdote, mais c'est aussi pour rendre un hommage ému et parfois amusé aux
derniers proustiens, à cette France que j'aime, qui ne veut pas mourir et qui
est parvenue, mais pour combien de temps encore, à suspendre la marche du
temps perdu. " Camille Pascal
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