- EAN13
- 9782271107664
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
- Date de publication
- 1992
- Collection
- Sociétés arabes et musulmanes
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Hasab wa nasab : parenté, alliance et patrimoine en Tunisie
Collectif, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman
FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
Sociétés arabes et musulmanes
Hasab wa nasab : cette expression est traditionnellement utilisée en Tunisie
pour qualifier, dans un sens favorable, les futures épouses. "Nasab" est le
terme arabe qui désigne à la fois la parenté - dans le sens généalogique de
filiation - et l'alliance, en tant que relation sociale génératrice de parenté
; tandis que "hasab" désigne le patrimoine, aussi bien matériel que culturel.
Au confluent de ces deux domaines de la vie sociale, parenté et patrimoine, se
situent les biens "habous", biens familiaux indivis et inaliénables, qui se
transmettent de génération en génération. Partant de l'analyse systématique
d'un fonds d'archives concernant les biens "habous" des "aylat" (grandes
familles de Tunis), un groupe d'universitaires français et tunisiens
(historiens, anthropologues, sociologues) a entrepris de traiter, chacun selon
sa spécialité et selon son approche spécifique le problème des corrélations
entre le système de parenté et d'alliance, et la transmission du patrimoine.
Cette recherche aboutit à une nouvelle interprétation du mariage "arabe", qui
le situe dans le système d'alliance à structures complexes.
pour qualifier, dans un sens favorable, les futures épouses. "Nasab" est le
terme arabe qui désigne à la fois la parenté - dans le sens généalogique de
filiation - et l'alliance, en tant que relation sociale génératrice de parenté
; tandis que "hasab" désigne le patrimoine, aussi bien matériel que culturel.
Au confluent de ces deux domaines de la vie sociale, parenté et patrimoine, se
situent les biens "habous", biens familiaux indivis et inaliénables, qui se
transmettent de génération en génération. Partant de l'analyse systématique
d'un fonds d'archives concernant les biens "habous" des "aylat" (grandes
familles de Tunis), un groupe d'universitaires français et tunisiens
(historiens, anthropologues, sociologues) a entrepris de traiter, chacun selon
sa spécialité et selon son approche spécifique le problème des corrélations
entre le système de parenté et d'alliance, et la transmission du patrimoine.
Cette recherche aboutit à une nouvelle interprétation du mariage "arabe", qui
le situe dans le système d'alliance à structures complexes.
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