- EAN13
- 9782271111562
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
- Date de publication
- 1990
- Collection
- Monographies du CRA
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Le site de Notre-Dame d'Avinionet à Mandelieu
Michel Fixot
FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
Monographies du CRA
Autre version disponible
-
Papier - Ed. du CNRS 20,00
Le site de Notre-Dame d'Avinionet attirait, depuis longtemps, l'attention des
archéologues. Si la fouille de sauvetage, entreprise sur ce lieu, montre que
les niveaux archéologiques du Moyen Âge ont été très endommagés au cours de
l'histoire, une documentation écrite exceptionnelle permet une réflexion sur
le prieuré de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, devenu celui de l'abbaye
de Lérins. Mais, c'est dans la découverte du mode d'utilisation des lieux, au
cours de l'Antiquité, que le site se révèle le plus intéressant. En effet, la
fouille a montré que l'église médiévale avait repris l'emplacement d'un site
antique, après un hiatus de six siècles. Médiocre dans les années vingt-trente
de notre ère, le bâtiment prit des allures « romaines », à la fin du siècle,
par des ajouts tels que portique de façade et petit cryptoportique, et par
l'aménagement de deux ensembles de thermes. On peut suivre surtout, au cours
de l'Antiquité tardive, la transformation d'un ancien cellier en lieu de culte
à mystères, probablement en mithraeum, fréquenté au moins jusqu'en 390.
archéologues. Si la fouille de sauvetage, entreprise sur ce lieu, montre que
les niveaux archéologiques du Moyen Âge ont été très endommagés au cours de
l'histoire, une documentation écrite exceptionnelle permet une réflexion sur
le prieuré de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, devenu celui de l'abbaye
de Lérins. Mais, c'est dans la découverte du mode d'utilisation des lieux, au
cours de l'Antiquité, que le site se révèle le plus intéressant. En effet, la
fouille a montré que l'église médiévale avait repris l'emplacement d'un site
antique, après un hiatus de six siècles. Médiocre dans les années vingt-trente
de notre ère, le bâtiment prit des allures « romaines », à la fin du siècle,
par des ajouts tels que portique de façade et petit cryptoportique, et par
l'aménagement de deux ensembles de thermes. On peut suivre surtout, au cours
de l'Antiquité tardive, la transformation d'un ancien cellier en lieu de culte
à mystères, probablement en mithraeum, fréquenté au moins jusqu'en 390.
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