L'ombre de la brume, Polar
EAN13
9782372603089
Éditeur
Palémon
Date de publication
Langue
français

L'ombre de la brume

Polar

Palémon

Indisponible
Dans une région marquée par les éléments, de nombreux événements font perdre
la tête aux différents habitants...

Les monts d’Arrée. Lieu prestigieux bâti par une force naturelle puissante où
la beauté, l’harmonie, le calme régénérateur ne sont perturbés que par la
violence épisodique et habituelle des éléments. Après les grandes souffrances
des siècles passés, les hommes qui vivent ici ont enfin trouvé un équilibre.
Rien ne semble pouvoir ébranler cet univers paisible et laborieux, habité de
légendes miraculeusement héritées d’une culture orale disparue. Rien… sauf des
petits vols insignifiants qui commencent à entamer la stabilité apparente
d’une famille, et pas n’importe laquelle : celle du médecin du village. Rien…
sauf des disparitions de personnes au sein de cette même famille, qui se
fissure. Rien… sauf d’ignobles lettres anonymes qui font éclater un scandale
plongeant dans l’angoisse le petit hameau de Saint-Cadou, jusque-là havre de
quiétude.
Le comble est atteint lorsque l’on prétend que le monstre de l’Élorn, diable
ou phénoménal sanglier carnivore, sort de sa retraite infernale pour établir
la justice ! Alors la peur ancestrale de l’obscur, de l’inexplicable
s’installe profondément chez les hommes des monts d’Arrée…

D'étranges disparitions et des lettres anonymes intriguent le médecin du
village, qui décide de mener l'enquête. Dans une ambiance savamment
construite, l'auteur nous immerge au coeur de la folie et de la peur des
hommes.

EXTRAIT

Un jour, il était arrivé au village en demandant s’il n’y avait pas de vieille
maison à vendre. L’adjoint au maire de Sizun, qui s’occupait de Saint-Cadou,
en possédait une à moitié en ruine. Il la lui avait proposée dans l’espoir de
le décourager car le bonhomme ne lui plaisait pas. Isolée, sans aucun confort,
elle n’avait jamais intéressé un quelconque acheteur, pas même un membre de la
famille du vendeur. Étienne ne discuta pas le prix, pourtant trop élevé, et
l’affaire se conclut sur-le-champ. Cela se passait plus de deux ans
auparavant. L’homme attaqua sans tarder la restauration de sa demeure,
exécutant tous ses travaux lui-même, à la grande surprise des villageois. Ils
l’observaient de loin car ils redoutaient son aspect sévère. Malgré sa
personnalité bourrue, on avait fini par l’accepter. Surtout après l’accident
du petit Pierre Quenhervé, le fils d’un postier de Sizun qui, à douze ans, se
passionnait pour la pêche à la ligne. Un petit matin de l’été 2008, il était
tombé dans le lac du Drennec et s’était assommé sur une grosse pierre.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Gérard Chevalier raconte à un rythme haletant une histoire qui semble défier
toutes les lois de la raison ordinaire. Et pourtant, la vérité, simplement
humaine, retombera au final sur ses pieds. Mais il faudra pour cela démêler
l'écheveau de très sombres vengeances familiales. - Didier Gourin, Ouest-
France

À PROPOS DE L'AUTEUR

Influencé toute sa vie par ses deux grands-pères, l’un, directeur du journal
L’Évènement fondé par Victor Hugo, l’autre, héros de la guerre 14-18, Gérard
Chevalier va être artiste peintre, décorateur, maquettiste, acteur, metteur en
scène, scénariste.
Il devient auteur de romans policiers en 2008.
Son premier ouvrage Ici finit la terre remporte le Grand Prix du Livre Produit
en Bretagne, le Prix du Roman Policier Insulaire à Ouessant, le 2e Prix du
Goéland Masqué. Suivent L’ombre de la brume, La magie des nuages, Vague
scélérate, Vivre… et revivre et la série humoristique Le chat Catia mène
l’enquête qui rencontre également un véritable succès.
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