Pour l'amour d'Aimée
EAN13
9782402005210
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français

Pour l'amour d'Aimée

FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)

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Belle, amoureuse, spirituelle, Aimée faisait la conquête de tous. « La nature,
dit Mme Vigée-Lebrun, s’était plu à la combler de tous ses dons, son visage
était enchanteur, son regard brûlant, sa taille celle que l’on donne à Vénus,
et son esprit supérieur ». Voluptueuse, et d’une gaieté que rien ne pouvait
abattre, elle disait toutes les drôleries qui lui passaient par la tête et
faisait toutes les folies qui lui passaient par le cœur. Née dans la grande
aristocratie, élevée dans la familiarité de Louis XVI et de Marie-Antoinette,
nourrie de la philosophie des Lumières qui sapait la monarchie, elle avait
vingt ans en 1789, le bel âge pour courir dans les rues de Paris à la prise de
la Bastille. C’était aussi le temps de ses amours avec le duc de Lauzun, grand
tombeur de dames, qui avait succombé sous le charme d’Aimée. De la douceur de
vivre à la Terreur, le torrent de la Révolution l’emporte dans les chaudes
journées de la fraternité et dans les heures noires de la haine, tremblant
d’en mourir, riant quand même, aimant toujours. L’Histoire bouleverse son
destin de femme — et lui révèle qu’il ne faut que l’occasion pour qu’un homme
ordinaire se métamorphose en héros ou en sauvage. La chaleur de son
tempérament ne l’empêche pas de peser à leur juste poids les acteurs de la
tragédie qui traversent son chemin, souvent pour son déplaisir, Danton pour
son plaisir. Aimée, comtesse de Coigny, duchesse de Fleury, vécut les derniers
mois de la Révolution dans la prison de Saint-Lazare, à attendre d’être
guillotinée. Et là, André Chénier, ému comme les autres par sa grâce, chanta
en elle « la jeune captive ». Deux cents ans plus tard, c’est Jean Duché qui
en est ému. Ce livre, bien qu’il utilise les faits de la vie d’Aimée de
Coigny, n’est pas une biographie. Elle aimait la liberté, et les libertés des
hommes ne l’offusquaient pas. L’auteur espère qu’elle lui pardonnera celles
qu’il a prises avec elle dans ce roman.
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