Ocres : Ocres et ocriers du pays d'Apt
EAN13
9782402024532
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Edisud)
Date de publication
Collection
Luberon images et signes
Langue
français
Langue d'origine
français

Ocres : Ocres et ocriers du pays d'Apt

FeniXX réédition numérique (Edisud)

Luberon images et signes

Indisponible

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En 1986, le Parc naturel régional du Luberon décidait de publier en
collaboration avec Edisud une collection intitulée « Luberon, images et signes
», dont le premier ouvrage « Ocres », revu et corrigé, est ici réédité. Créé
en 1977, le Parc du Luberon recouvre un territoire qui s’étend sur environ 165
000 ha et englobe quelque 155 000 habitants répartis sur les deux départements
de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence ; il comprend le massif du Luberon
proprement dit, le plus individualisé des massifs provençaux, et les pays
qu’il influence directement, avec leurs villages, leurs terroirs agricoles,
leurs patrimoines, ayant une personnalité distincte mais liés entre eux par
l’histoire, l’économie et la culture. Union de 67 communes, le Parc naturel
régional du Luberon a pour mission de donner aux habitants de ce territoire de
grande qualité mais tout de même fragile, les moyens de contribuer au
développement agricole, économique et culturel, à la mise en valeur des
différents patrimoines humains, tout en s’attachant à sauvegarder un équilibre
naturel indispensable pour l’avenir des populations locales. Cette mission
s’accompagne du souci permanent d’offrir une meilleure connaissance de cette
région vivante et ouverte à un accueil de qualité. Mieux connaître un pays,
c’est déjà mieux le comprendre ; c’est avoir à cœur de le mieux respecter et
de le mieux aimer. Cette collection s’ouvre sur ce premier livre éclatant du
bruissement des couleurs des ocres du pays d’Apt. Phénomène géologique, les
affleurements d’ocres sur une vingtaine de kilomètres d’est en ouest
intéressant les villages de Gignac, Rustrel, Villars, Gargas et Roussillon,
sont les témoins de la Provence tropicale il y a 100 millions d’années.
Connues des Grecs, puis des Romains, mais aussi des populations locales, les
ocres ont eu leurs heures de gloire grâce à la découverte fortuite par un
habitant de Roussillon, Jean-Étienne Astier, à la fin du XVIIIe siècle, de
leurs vertus colorantes. Exploitées en galeries ou en carrières à ciel ouvert
qui ont créé ce merveilleux paysage de l’imaginaire et du tourisme, sculpté de
falaises, de cirques, de cheminées de fée aux couleurs de sang et d’or, dont
la beauté l’a même fait comparer au Colorado américain, les ocres du pays
d’Apt ont été le centre d’une épopée industrielle et sociale dont l’apogée se
situe dans le dernier tiers du XIXe siècle et la décadence à l’aube de la
dernière guerre. Cet ouvrage expose, explique, raconte le « roman de l’ocre »
qui n’est pas achevé : un chapitre reste peut-être encore à écrire, qui
pourrait s’intituler « l’espoir d’une reprise économique ».
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