Et le choléra s'abattit sur Paris : 1832
EAN13
9782402170055
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français

Et le choléra s'abattit sur Paris : 1832

FeniXX réédition numérique (Albin Michel)

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Et le choléra s’abattit sur Paris raconte l’impact qu’eut cette épidémie
quand, en 1832, faute d’avoir tenu compte des avertissements venus de
l’étranger, le peuple de la capitale se trouva face à face avec elle. Après
avoir rappelé les pauvres conditions d’hygiène qui régnaient à cette époque et
l’insuffisance des mesures prises contre la contagion presque inévitable du
fléau à notre pays, l’auteur décrit les premières journées au cours desquelles
l’effroi succéda à l’insouciance et où l’on vit déjà la maladie jouer son rôle
de catalyseur vis-à-vis des mécontentements larvés. Des émeutes éclataient ici
et là tandis que s’élevaient les courbes de mortalité. Bientôt, il n’y eut
plus assez d’hôpitaux pour accueillir les malades, de corbillards pour
conduire les morts, de fossoyeurs pour les ensevelir. Tandis que les humbles
étaient d’abord touchés, l’épidémie gagna les classes les plus aisées et ce
sont les grands noms de la haute société qui apparurent à leur tour dans les
nécrologies. Mais l’habitude vient de vivre avec la mort à ses côtés, et les
activités frivoles reprirent dans la capitale en même temps que les charlatans
faisaient fortune. C’est alors que, les 5 et 6 juin, comme attisée par le
choléra, la misère du peuple explosa au cours des obsèques du général
Lamarque. Des barricades s’élevèrent ; la répression fut violente et se
termina dans un bain de sang au cloître Saint-Merri. Avant la fin de l’année,
l’épidémie, après une période de déclin, connut un second souffle puis
s’éteignit lentement dans la capitale. Alors seulement, on put faire le compte
exact des morts et proposer des mesures dont l’insuffisance laissera Paris à
nouveau désarmé lors de l’épidémie suivante.
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