- EAN13
- 9782402510172
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Date de publication
- 1995
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Il y a cinquante ans... Pierre Laval : le procès qui n'a pas eu lieu
Yves-Frédéric Jaffré
FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
Histoire
Autre version disponible
-
Papier - A. Michel 35,80
En 1945, alors que se déroulaient les procès de l’épuration, un avocat de
vingt-trois ans, Me Yves-Frédéric Jaffré, fut par le plus grand des hasards
appelé à défendre Pierre Laval, aux côtés de Mes Baraduc et Naud. « Il
m’arrivait de quitter le lycée pour suivre le spectacle judiciaire, témoigne
Me Jaffré, mais je ne pouvais imaginer alors que je serais appelé à défendre
un homme qui avait assumé, depuis la IIIe République, les plus hautes
responsabilités du pouvoir... Nous ne pûmes obtenir ni que soit diligentée
l’instruction du dossier qui fut littéralement bâclée, ni que soient appelés
les témoins, les soi-disant audiences étant hachées par les interpellations
des jurés qui n’hésitaient pas à injurier l’accusé. Nous n’étions pas devant
la Cour de Justice de la République, mais devant un tribunal révolutionnaire
dont le “verdict” était connu d’avance... » Me Jaffré répond à l’acte
d’accusation point par point, et sans en éluder aucun. Ayant assisté Pierre
Laval jusqu’à ses derniers instants, il rappelle les circonstances unanimement
condamnées de son exécution et ajoute : « Je me charge de sa défense devant
l’Histoire ». Cet ouvrage est en effet la plaidoirie pour un procès qui n’a
pas eu lieu.
vingt-trois ans, Me Yves-Frédéric Jaffré, fut par le plus grand des hasards
appelé à défendre Pierre Laval, aux côtés de Mes Baraduc et Naud. « Il
m’arrivait de quitter le lycée pour suivre le spectacle judiciaire, témoigne
Me Jaffré, mais je ne pouvais imaginer alors que je serais appelé à défendre
un homme qui avait assumé, depuis la IIIe République, les plus hautes
responsabilités du pouvoir... Nous ne pûmes obtenir ni que soit diligentée
l’instruction du dossier qui fut littéralement bâclée, ni que soient appelés
les témoins, les soi-disant audiences étant hachées par les interpellations
des jurés qui n’hésitaient pas à injurier l’accusé. Nous n’étions pas devant
la Cour de Justice de la République, mais devant un tribunal révolutionnaire
dont le “verdict” était connu d’avance... » Me Jaffré répond à l’acte
d’accusation point par point, et sans en éluder aucun. Ayant assisté Pierre
Laval jusqu’à ses derniers instants, il rappelle les circonstances unanimement
condamnées de son exécution et ajoute : « Je me charge de sa défense devant
l’Histoire ». Cet ouvrage est en effet la plaidoirie pour un procès qui n’a
pas eu lieu.
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