- EAN13
- 9782707181619
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 23/02/2017
- Collection
- La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales
- Langue
- français
Pourquoi désobéir en démocratie ?
Albert Ogien, Sandra Laugier
La Découverte
La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales
Autre version disponible
Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens
politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des
actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Mais en démocratie, s'engager dans
un combat contre l'injustice, l'inégalité ou la domination est un geste qui
doit s'exprimer sous une forme d'action politique acceptable. Parmi ces formes
se trouve la désobéissance civile : elle consiste, pour le citoyen, à refuser,
de façon non-violente, collective et publique, de remplir une obligation
légale ou réglementaire parce qu'il la juge indigne ou illégitime, et parce
qu'il ne s'y reconnaît pas. Cette forme d'action est souvent considérée avec
méfiance : pour certains, elle ne serait que la réaction d'une conscience
froissée, puisqu'elle n'est pas articulée à un projet de changement politique
; pour d'autres, elle mettrait la démocratie en danger en rendant légitime un
type d'action dont l'objet pourrait être d'en finir avec l'État de droit.
Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens
politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des
actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui – à
l'école, à l'hôpital, à l'université, dans des entreprises, etc. Il montre
comment ces actes s'ancrent avant tout dans un refus de la logique du résultat
et de la performance qui s'impose aujourd'hui comme un mode de gouvernement. À
la dépossession qui le menace – de son métier, de sa langue, de sa voix –, le
citoyen ne peut alors répondre que par la désobéissance, dont le sens
politique doit être pensé.
politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des
actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui
Les raisons de se révolter ne manquent pas. Mais en démocratie, s'engager dans
un combat contre l'injustice, l'inégalité ou la domination est un geste qui
doit s'exprimer sous une forme d'action politique acceptable. Parmi ces formes
se trouve la désobéissance civile : elle consiste, pour le citoyen, à refuser,
de façon non-violente, collective et publique, de remplir une obligation
légale ou réglementaire parce qu'il la juge indigne ou illégitime, et parce
qu'il ne s'y reconnaît pas. Cette forme d'action est souvent considérée avec
méfiance : pour certains, elle ne serait que la réaction d'une conscience
froissée, puisqu'elle n'est pas articulée à un projet de changement politique
; pour d'autres, elle mettrait la démocratie en danger en rendant légitime un
type d'action dont l'objet pourrait être d'en finir avec l'État de droit.
Ce livre original, écrit par un sociologue et une philosophe, analyse le sens
politique de la désobéissance, en l'articulant à une analyse approfondie des
actes de désobéissance civile qui prolifèrent dans la France d'aujourd'hui – à
l'école, à l'hôpital, à l'université, dans des entreprises, etc. Il montre
comment ces actes s'ancrent avant tout dans un refus de la logique du résultat
et de la performance qui s'impose aujourd'hui comme un mode de gouvernement. À
la dépossession qui le menace – de son métier, de sa langue, de sa voix –, le
citoyen ne peut alors répondre que par la désobéissance, dont le sens
politique doit être pensé.
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