Les universités dans la ville, XVIe-XVIIIe siècle
EAN13
9782753569270
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français

Les universités dans la ville

XVIe-XVIIIe siècle

Presses universitaires de Rennes

Histoire

Indisponible
Envisager l’histoire de l’université à l’échelle de la ville est loin de
constituer une évidence. En effet, les savoirs, les hommes ou les grades de
l’université ne peuvent se laisser enfermer dans le cadre étroit d’une cité,
comme en atteste l’intense circulation des hommes, des livres ou des idées.
L’ambition de cet ouvrage est pourtant de réinscrire l’université de l’époque
moderne dans son environnement immédiat, de rompre avec l’image d’une
institution « hors-sol ». Après tout, les universités restent assimilées par
leurs statuts aux autres métiers urbains, les rapports avec le reste de la
population sont quotidiens et l’enseignement ou la délivrance des grades
représentent une activité économique qui intéresse la ville entière. Ces
traits généraux, valables dès le Moyen Âge, connaissent entre Renaissance et
Lumières des transformations qui constituent l’objet de ce livre. Si
l’université paraît de plus en dominée par la ville, de Paris à Édimbourg,
d’Helmstedt à Leyde, de nouveaux usages animent les relations entre villes et
universités. Professeurs et étudiants participent à l’introduction de nouveaux
savoirs ou de nouvelles pratiques sociales. Ils ne manquent pas d’intervenir
dans les débats politiques qui agitent les élites urbaines. La présence de
l’université, partout défendue avec véhémence dans le cadre d’une concurrence
sévère, renforce le capital symbolique des villes. À partir du choix central
de l’échelle locale, l’ouvrage invite ainsi à revisiter les fonctions et la
place de l’institution universitaire dans la ville à l’époque moderne.
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