Dernières lettres, hiver 1887-hiver 1889, De la volonté de puissance à l'Antichrist
EAN13
9782845782006
Éditeur
Manucius
Date de publication
Collection
Le Philosophe
Langue
français
Langue d'origine
allemand

Dernières lettres, hiver 1887-hiver 1889

De la volonté de puissance à l'Antichrist

Manucius

Le Philosophe

Indisponible
Dans ce volume, le lecteur découvrira une partie encore inédite en français de
l’ultime correspondance de Nietzsche (janvier 1887 / janvier 1889). Pour la
première fois, les lettres à Ferdinand Avenarius, Jean Bourdeau, Georg
Brandes, Carl Spitteler, August Strindberg, Hippolyte Taine et Helen Zimmern
ainsi que les « billets de la folie » sont présentés dans leur intégralité.
Ces Dernières lettres constituent un témoignage exceptionnel sur la manière
dont Nietzsche entendait parfaire son œuvre. On y voit comment le philosophe a
abandonné le projet de La volonté de puissance pour se consacrer à celui de
L’inversion de toutes les valeurs qu’il présente comme son « œuvre principale
» et qui verra le jour sous la forme de L’Antichrist. Durant ces deux
dernières années d’enthousiasme spéculatif, jusqu’à « l’effondrement » de
janvier 1889, Nietzsche confia à tous ses amis, à ses lecteurs et ses
éditeurs, l’avancée de son travail mais aussi ses doutes, ses échecs. Les
lettres qu’il leur écrivit sont ainsi les témoins privilégiés du déploiement
de sa réflexion. Elles montrent comment Nietzsche pensait, avec Crépuscule des
idoles, Ecce Homo et L’Antichrist, avoir surmonté l’abandon de La volonté de
puissance et « achevé » sa philosophie, invalidant par là un préjugé tenace
selon lequel celle-ci ne le serait point. Cette correspondance incite donc à
reprendre à nouveaux frais la lecture de ces trois ouvrages dans une
perspective singulièrement différente. Complétant les derniers Fragments
posthumes, les lettres de décembre 1888 apportent enfin de précieuses
indications sur ce que fut le dernier grand projet de Nietzsche, à savoir la «
Grande Politique ».
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