- EAN13
- 9782882507150
- Éditeur
- Noir sur Blanc
- Date de publication
- 06/01/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
Troisième et dernier roman écrit en russe de Dmitri Bortnikov, Purgatoire
narre une enfance âpre et solitaire au sud-est de la Russie européenne, dans
la campagne de Samara des années 1980. Le jeune narrateur grandit entre deux
ensorceleuses complices : une grande sœur abusive et une mère distante, elle-
même ensorcelée par la Volga. Trois parties composent ce récit, qui sont trois
moments de l'existence du narrateur : son enfance à la campagne, puis son
adolescence à la ville, le temps d'études au lycée technique, enfin son retour
au village, marqué par le basculement brutal d'une époque dans une autre. Ces
trois parties ont la mort pour ligne directrice : morts humaines ou animales,
qui culminent dans la disparition de la mère du héros, devenue folle après la
noyade de sa fille. Entre ces épisodes, coule la vie quotidienne, faite de
moments qui sont autant de visions hallucinées : les extravagances de l'oncle,
le fantôme d'un père absent, une expédition chez les Tsiganes de l'autre côté
du fleuve... Si la tonalité est noire, on rit cependant beaucoup ; on rêve
aussi, intensément, emportés par la puissance d'évocation de Dmitri Bortnikov,
qui fait de chaque situation une « expérience limite ».
narre une enfance âpre et solitaire au sud-est de la Russie européenne, dans
la campagne de Samara des années 1980. Le jeune narrateur grandit entre deux
ensorceleuses complices : une grande sœur abusive et une mère distante, elle-
même ensorcelée par la Volga. Trois parties composent ce récit, qui sont trois
moments de l'existence du narrateur : son enfance à la campagne, puis son
adolescence à la ville, le temps d'études au lycée technique, enfin son retour
au village, marqué par le basculement brutal d'une époque dans une autre. Ces
trois parties ont la mort pour ligne directrice : morts humaines ou animales,
qui culminent dans la disparition de la mère du héros, devenue folle après la
noyade de sa fille. Entre ces épisodes, coule la vie quotidienne, faite de
moments qui sont autant de visions hallucinées : les extravagances de l'oncle,
le fantôme d'un père absent, une expédition chez les Tsiganes de l'autre côté
du fleuve... Si la tonalité est noire, on rit cependant beaucoup ; on rêve
aussi, intensément, emportés par la puissance d'évocation de Dmitri Bortnikov,
qui fait de chaque situation une « expérience limite ».
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