- EAN13
- 9791030411324
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 18/04/2019
- Collection
- La Très petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Autre version disponible
Genre littéraire initialement associé à l’oraison funèbre, l’éloge n’est ici
dédié à Rien. Oui bien est-il rédigé pour Rien. Ne glorifiant que le Rien, cet
ouvrage défie le ton grave et solennel, cultive à plaisir les paradoxes. En ne
chantant les louanges de Rien, l’auteur célèbre tout et Rien. Ce panégyrique
pour le moins flatteur à l’adresse du vide et de l’absence offre l’occasion
d’un morceau remarquable de rhétorique : Rien est la plus belle des œuvres
poétiques, parce qu’est-ce qui est plus beau que l’Iliade ? Rien. Saisissant
éloge du néant, réflexion métaphysique digne des plus grands philosophes
pessimistes, déconstruction de la logique dans la lignée d’Agrippa et de
Rabelais, Éloge de rien s’ouvre sur une dédicace sarcastique À Personne, petit
chef d’œuvre d’humour noir. L’Éloge de rien a paru anonymement, mais on sait
qu’il est l’œuvre d’un certain Louis Coquelet, né à Péronne en 1676 et mort à
Paris en 1754. On lui doit également un Éloge de quelque chose dédié à
quelqu’un, une Critique de la charlatanerie, un Éloge de la goutte et un autre
des Femmes méchantes.
dédié à Rien. Oui bien est-il rédigé pour Rien. Ne glorifiant que le Rien, cet
ouvrage défie le ton grave et solennel, cultive à plaisir les paradoxes. En ne
chantant les louanges de Rien, l’auteur célèbre tout et Rien. Ce panégyrique
pour le moins flatteur à l’adresse du vide et de l’absence offre l’occasion
d’un morceau remarquable de rhétorique : Rien est la plus belle des œuvres
poétiques, parce qu’est-ce qui est plus beau que l’Iliade ? Rien. Saisissant
éloge du néant, réflexion métaphysique digne des plus grands philosophes
pessimistes, déconstruction de la logique dans la lignée d’Agrippa et de
Rabelais, Éloge de rien s’ouvre sur une dédicace sarcastique À Personne, petit
chef d’œuvre d’humour noir. L’Éloge de rien a paru anonymement, mais on sait
qu’il est l’œuvre d’un certain Louis Coquelet, né à Péronne en 1676 et mort à
Paris en 1754. On lui doit également un Éloge de quelque chose dédié à
quelqu’un, une Critique de la charlatanerie, un Éloge de la goutte et un autre
des Femmes méchantes.
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