Privatine, la mule qui souffrait d'être trop chargée

Ce livre part d’un constat : l’absence d’un diagnostic partagé sur la situation des entreprises est anormale et inquiétante. Le discours officiel est euphorisant. Les experts sont trop divisés, l’opinion publique aussi.
Tout le monde parle de la nécessité de réformer ; hors réformer, sauf simulacre, est difficile et pénible. Pour réformer - les expériences étrangères réussies le montrent - il faut donc un consensus minimal sur la situation.
PRIVATINE est ainsi un conte animalier et économique : une petite histoire de mule, accompagnée – il le faut bien – de quelques chiffres et de deux graphiques, mais aussi de 14 dessins originaux.

Ce que disent, sur le volet économique :
(L’Opinion du 13 mars 2017)

Robin RIVATON, économiste : « Ainsi la mule Privatine,… se livre-t-elle à un exercice sur la productivité du travail tout à fait juste. Et elle aboutit à un constat tout à fait terrifiant. »

Eric CHANEY, conseiller économique de l’institut Montaigne : « L’indicateur valeur ajoutée par euro de travail est très intéressant car il va droit au cœur de la compétitivité, non seulement par les coûts, mais aussi par la qualité, que l’on retrouve dans la valeur ajoutée … »

Axelle LACAN, économiste en charge de la France chez COE Rexecode : « Ce graphique traduit une déconnexion entre la progression des charges salariales et celle de la valeur ajoutée produite… »

Jean-Paul BETBEZE, président de Betbèze Conseil : « Le drame qu’illustrent ces graphiques c’est que la baisse de prélèvement découlant du CICE (15 milliards en 2014 et 2015) est exactement compensée par les hausses d’impôts sur les salaires et la main-d’œuvre… »