Bouger pour guérir
EAN13
9782501060240
ISBN
978-2-501-06024-0
Éditeur
Marabout
Date de publication
Collection
Girls in the City
Nombre de pages
319
Dimensions
21,5 x 15,5 cm
Poids
576 g
Langue
français
Code dewey
613.71
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Introduction?>Pourquoi faut-il bouger ? Pour être bien, pour être heureux, pour retrouver les sensations et les plaisirs du corps, pour lutter contre les effets néfastes de la sédentarité, pour diminuer les risques de contracter une maladie, pour en réduire les effets si elle est installée, pour retrouver une meilleure qualité de vie, pour guérir... Les raisons sont innombrables. COMBATTRE LA SÉDENTARITÉ?>Au XXIe siècle, l'espèce humaine se retrouve à un carrefour: la mécanisation, l'industrialisation puis l'informatisation des sociétés occidentales ont transformé son mode de vie avec une ampleur jusqu'alors inconnue. Si les progrès techniques ont apporté de nombreux bienfaits tels qu'un abaissement de la pénibilité du travail, ils ont également mené au mal de notre époque : la sédentarité. Jamais la plupart des hommes ne se sont aussi peu dépensés physiquement qu'aujourd'hui ; le développement de loisirs passifs, depuis la télévision jusqu'aux jeux vidéo, a amplifié ce phénomène : aux États-Unis, certains habitants font moins de 400 m à pied/jour.Sur le plan scientifique, il est démontré qu'un tel mode de vie est incompatible avec une bonne santé à long terme ; et tous ceux qui ne songent qu'au surpoids ou à l'obésité qu'il provoque sous-estiment les risques, car les effets délétères de la sédentarité sont beaucoup plus nombreux – par exemple les maladies cardiovasculaires, l'insulinorésistance, le diabète de type 2...Pour viser une qualité de vie supérieure et une meilleure longévité, marquée par l'absence de maladie et de handicap le plus longtemps possible, il est désormais devenu nécessaire de repenser notre manière de vivre : loin de vouloir revenir à un âge antérieur et de refuser les bénéfices du progrès, il est en revanche impératif de prendre du recul à l'égard de nos habitudes, de comprendre que la sédentarité est plus fréquente qu'il n'y paraît, qu'elle modifie en profondeur notre métabolisme et qu'elle constitue une véritable maladie, à combattre au même titre que toute pathologie.SOIGNER PAR L'ACTIVITÉ PHYSIQUE?>De tout temps, on remarqua que l'activité physique pondérée possédait des effets bénéfiques sur la santé : aux alentours de l'an mil, Avicenne le notait et, au cours des siècles, d'innombrables médecins et éducateurs le soulignèrent. En 1921, la première Société médicale française d'éducation physique et de sport réunissait des praticiens convaincus des bienfaits du sport pour la santé tant physique que mentale des enfants et des adultes. En 1928, les facultés de médecine ouvraient des enseignements pour former des professeurs d'éducation physique ainsi que des médecins du sport. En 1933, par le biais d'activités physiques, le Pr André Latarjet rééduquait les enfants « à problèmes ». En France et à l'étranger, les observations et les études scientifiques ne cessèrent de se multiplier.En 1970, les jeunes diabétiques français ont disposé d'une association nationale, créée par le Pr Henri Lestradet, destinée à leur apprendre à pratiquer des activités physiques bénéfiques pour leur pathologie. Les cardiologues ont commencé à soigner les personnes atteintes de maladies coronariennes par des activités physiques surveillées au sein de centres spécialisés. Des lycées climatiques tels que ceux de Briançon, de Villard-de-Lans et de Font-Romeu sont ouverts aux asthmatiques. En France, plusieurs centres d'éducation par les activités physiques accueillent des personnes souffrant d'obésité, de maladies métaboliques ou de troubles mentaux. Une mention particulière doit être accordée aux nombreux établissements thermaux et de thalassothérapie qui, pour le plus grand bénéfice de leurs patients, utilisent les activités physiques en complément des effets physicochimiques des eaux.UNE ACTION SUR TOUS LES PLANS?>Une maladie chronique ne constitue pas un obstacle à la pratique d'une activité physique ou sportive, tout au contraire : l'activité peut représenter une partie essentielle du traitement si elle est bien adaptée aux caractéristiques de la pathologie et aux aptitudes du patient ; elle permet de contrôler la maladie et apporte divers bénéfices physiques et psychologiques – nombreuses sont les publications scientifiques qui l'établissent.
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