Voici un document exceptionnel de l'histoire artistique et culturelle du XIXe siècle. Ce carnet de Méry Laurent, égérie de Mallarmé qui l'appelait « son petit paon », de Manet, réputée avoir inspirée l'Odette de la Recherche du temps perdu, regroupe des notes, de poèmes, des dessins des hommes, relations et amants, qui croisèrent son chemin. Née en 1849 à Nancy, rapidement émancipée par un mariage à quinze ans suivi presque aussitôt d'une rupture définitive, Méry Laurent s'acquit sur les scènes parisiennes à la fin du Second Empire et au début de la IIIe République une réputation de Vénus inaccessible avant de connaître l'aisance d'une demi-mondaine protégée par le riche Dr Evans, le dentiste américain des têtes couronnées, prodiguant ses faveurs aux petit monde des arts et des lettres. Les « Lettres à Méry » de Stéphane Mallarmé ont été rééditées chez Gallimard en 1996. Un événement pour les passionnés de la vie littéraire et artistique française.
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