LE MANAGEMENT DE LA COLERE
EAN13
9782353410804
ISBN
978-2-35341-080-4
Éditeur
Max Milo
Date de publication
Nombre de pages
256
Dimensions
20,4 x 14,1 x 2,3 cm
Poids
318 g
Langue
français
Code dewey
658.315

Le Management De La Colere

De ,

Max Milo

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PLAN PRESSE DE LANCEMENT : Télévision : I Télé / Presse écrite : Management, Capital, Politis,Libération, La Tribune, Liaisons sociales / Radio : France Info, France Inter
Depuis mars 2009 et la multiplication des plans sociaux, on assiste à une montée en puissance de la colère des salariés qui utilisent désormais la violence pour se faire entendre.
Pour la première fois, deux journalistes du Figaro rassemblent et analysent l'actualité de ces derniers mois. Au-delà de la macro économie, ils décortiquent ces situations en nous plaçant au cœur de l'action. Grâce à plus de cent témoignages inédits, ils racontent comment un conflit social se met en place, se vit et se dénoue, au jour le jour, minute par minute.
Ainsi, Thierry Vervoitte, directeur des ressources humaines chez Caterpillar séquestré en mars 2009, raconte la manière dont il a personnellement vécu l'enfermement, la peur qu'il a ressenti après les menaces de mort, pensant même à quitter la région. Quant à Yvan Lesniak, patron dans l'imprimerie, il a déjà subi sept séquestrations.Ces patrons expliquent leurs difficultés à gérer un plan social qu'eux-mêmes de maîtrisent pas. Ils ne sont pas les décisionnaires et dépendent d'un siège à l'étranger. La mondialisation est un facteur aggravant des conflits : les salariés refusent d'attendre l'intervention d'un responsable injoignable.
Ces pressions sont rentables pour les salariés. Claude Amadio, représentant du personnel de JLG, raconte la négociation qu'il a mené en juillet 2009 face au directeur Jean-Claude Albert. Soutenu à l'extérieur par les ouvriers qui menacent de faire sauter l'usine, il ne plie pas. C'est lui qui fixe l'heure de la réunion et le montant de la prime de licenciement. Victoire, le chèque passe de 16000 à 30000 euros. Et ce cas n'est pas isolé : selon le cabinet d'audit social EPSY, les indemnités sont multipliées par 4 en cas de contestation.
Les nombreux exemples montrent également comment de nouveaux acteurs interviennent dans ces affaires. Les syndicats sont débordés par les revendications et ce sont les salariés lambda qui durcissent et mènent le mouvement (Continental). Ces derniers savent se servir des médias ( fabrication d'actions spécialement pour la presse, etc.) alors que les entreprises communiquent mal ou trop tard. Tant et si bien que, selon les sondages, l'opinion publique cautionne leurs actes et que les politiques s'en mêlent. La présence de Jean-Luc Mélanchon, Marie-Georges Buffet et François Bayrou dans les Pyrénnées-occidentales lors de la fermeture de l'usine Celanese a joué un rôle déterminant dans les accords.
Les auteurs soulignentl'" exception française " (remontant à la révolte des canuts de 1831, que l'on considère comme la première révolte ouvrière). Elle expliquerait une telle explosion de violence en France alors que la situation de crise est dans tous les pays ayant une économie similaire.
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