4, Nouvelle histoire du Premier Empire, tome 4: Les Cent-Jours : 1815, Les Cent-Jours : 1815
EAN13
9782213638089
ISBN
978-2-213-63808-9
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Biographies Historiques (4)
Séries
Nouvelle histoire du Premier Empire (4)
Nombre de pages
700
Dimensions
23,5 x 16 x 3 cm
Poids
855 g
Langue
français
Code dewey
944

4 - Nouvelle histoire du Premier Empire, tome 4: Les Cent-Jours : 1815

Les Cent-Jours : 1815

De

Fayard

Biographies Historiques

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Sous l’angle politique, diplomatique ou militaire, le système napoléonien a cessé de vivre avec l’abdication de 1814 et l’installation aux Tuileries du frère de Louis XVI. Aussi, le long récit historique de Thierry Lentz aurait-il pu se clore sur ces événements, les Cent-Jours n’étant que le bégaiement d’années fécondes, tantôt glorieuses, tantôt décevantes, de la conquête de l’Europe à l’effondrement. La France n’est-elle pas désormais dépouillée de presque toutes ses conquêtes ? Ses institutions ne sont elles pas en cours d’adaptation à un modèle dont les réminiscences de l’Ancien Régime ne sont pas absentes ? 
Pourtant, la mémoire de Napoléon ne serait pas la même s’il n’avait pas eu l’audace de vouloir inverser le cours des choses : ce furent le « miracle » du retour de l’île d’Elbe, les Cent-Jours et Waterloo. 
L’historien doit observer qu’il n’y a rien de commun entre ces trois mois de 1815 et les quinze années précédentes. Le revenant de l’île d’Elbe a perdu la main. Il multiplie les erreurs dans le choix des hommes et les imprudences politiques. Il s’entoure d’un personnel fatigué ou bien de ses pires ennemis, sans compter l’appel à des intellectuels en manque de prestige. Il subit aussi des trahisons que ne compensent pas certains ralliements, tandis qu’à Vienne les puissances poursuivent la reconstruction d’une Europe dans laquelle il n’a plus sa place. Le salut du régime ne tient plus qu’au savoir-faire guerrier du vainqueur d’Austerlitz. Mais l’Empire succombe dans une « morne plaine », aux portes de Bruxelles, avant de recevoir l’estocade devant les Chambres. La paix signée avec les vainqueurs sera terrible. 
Il faudra la réécriture de l’histoire à Sainte-Hélène, l’envol de la légende et que, les années passant, « la France s’ennuie », comme devait dire Lamartine, pour que les Cent-Jours soient oubliés, pardonnés puis magnifiés.

Thierry Lentz est l’auteur de nombreux ouvrages sur le Consulat et l’Empire dont Le 18 Brumaire (1997), Le Grand Consulat, 1799-1804 (1999), un Dictionnaire des ministres de Napoléon (1999), Savary, le séide de Napoléon (2001), Napoléon, l’esclavage et les colonies (avec Pierre Branda), Sainte-Hélène, île de mémoire (direction, avec Bernard Chevallier et Michel Dancoisne-Partineau). Il est directeur de la Fondation Napoléon.
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