Mélancolie de la masse critique, nouvelles
EAN13
9782918135098
ISBN
978-2-918135-09-8
Éditeur
Éditions Dialogues
Date de publication
Collection
Littératures
Nombre de pages
183
Dimensions
21 x 13,6 x 1,6 cm
Poids
230 g
Langue
français
Code dewey
843

Mélancolie de la masse critique

nouvelles

De

Éditions Dialogues

Littératures

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Dans ce recueil de nouvelles, Christophe Paviot aborde le thème de la rupture sous plusieurs formes : rupture avec le consumérisme, rupture sociale, rupture avec la vie, rupture avec la liberté, rupture amoureuse, etc... Il nous conduit de sa Bretagne natale à l'Afghanistan, en passant par le Brésil, Las Vegas, Turin, Paris, Berlin...
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
3 septembre 2010

Clap de fin !

Auteur né en 1967 que je découvre par l’intermédiaire de ce recueil de douze nouvelles. Le thème général est la rupture ! J'ai d'ailleurs failli interrompre ma lecture d'entrée de jeu, je ne devais pas être sur la bonne vague, ...

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Conseillé par
12 mai 2010

Ah ! il décape le récit de Christophe Paviot ! Des nouvelles cinglantes, parfois dérangeantes (à bon escient) et surprenantes (les pauvres gens ne sont pas toujours là où on les attend) dans lesquelles il porte un regard cynique sur ...

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A propos de "Mélancolie de la masse critique"

Paru dans "Page" (avril-mai 2010)

Recueil de nouvelles sur le terme de la rupture, sentimentale, sociale, consumériste, cette "Mélancolie de la masse critique" confirme le talent de Christophe Paviot. Surfeur, rockeur et écrivain, il peint page après page le tableau d une société où il erre avec ironie et cynisme Cela démarre par le road movie d'un surfeur en quête de son bonheur, qui «chaque jour s'emploie à renforcer la courbe du chômage », vit libre et jouit de cette liberté sans pouvoir lui trouver un synonyme, et finit par ces gens de minorité qui ne jouissent de rien et sûrement pas de liberté. Cette Masse Critique qui subit plutôt qu elle ne choisit, qui voit mourir son fils en Afghanistan et saluer sa mémoire par ces élites droites, parfaites, compatissantes. Cette Masse Critique qui subit la maladie, la haine, la violence. Cette Masse Critique qui ne peut que critiquer sans être dupe, mais qui se tait, pliant l'échine toujours au bord d une rupture. Ce livre est dérangeant de pertinence, et cela finalement ne fait pas de mal.
Jean-Baptiste Hamelin, librairie Le Carnet a spirales, Charlieu.


Christophe Paviot ou l'art du « short cut »

Article de Marc Lambron paru dans "Le point" le 10 juin 2010.

Christophe Paviot, né en 1967, a travaillé comme docker à Valparaiso et dans une ferme de crocodiles en Australie. Il livre ici un recueil de douze nouvelles, « Mélancolie de la masse critique », qui met en scène des personnes déplacées en un mélange de solitudes, de défections, de singularités. Voyez cet homme abandonné par la femme qu'il aime au moment où ils doivent emménager, et auquel reste «une vision brouillée de sa douceur, une vision claire de son propre malheur». Voyez ce soldat qui sacrifie tout pour le 3eRIMa de Vannes et trouve la mort en Afghanistan : tout l'obscène du monde télévisuel est résumé par la visite de journalistes aux parents du disparu.
Chacune de ces nouvelles est un tableautin, un « short cut », comme la réponse à une énigme. Pourquoi un DJ a-t-il fui sur une île brésilienne? Comment une rétention administrative bouleverse-t-elle la vie de deux Roms ? Que cachent les manèges de naturistes quinquagénaires sur une plage du littoral Atlantique ? Equations ordinaires, résolution littéraire, avec une pincée de Djian, des sédiments de Jauffret, un art de la variation qui ressemble à la musique de Terry Riley. Une mélancolie, certes, mais très finement concertée.


Nouvelles

Article paru dans "TGV Magazine" de juin 2010.

Auteur de l'inoubliable "Les villes sont trop petites" (2002), mais aussi de "Casse" (Kurt Cobain), antiportrait du défunt leader de Nirvana, Paviot trace, ici, douze parcours atypiques. De spots en débrouilles, de coups de sang en brisures radicales, ses héros nous parlent d'une planète dévorée par la vitesse et la folie.
D'une écriture comme en rut, comme sous acide printanier, comme sous le vent, on accompagne d'abord un jeune surfeur qui, en quelques sauts, mû par la rage de vivre, se métamorphose en pur élan : «Je veux de cette vie-là, une vie de windsurf hors la loi » sont les derniers mots d'un sauvage épris de liberté et que rien n'arrêtera. Tous les autres récits portent en eux cette sorte d'énergie : ici, contre toute attente, une fille décide de s'engager dans l'armée ; là, un couple se sépare après trois semaines de vie commune ; dans Voyage au bout du crédit - le soin particulier des titres : celui du recueil est déjà tout un programme -, une crooneuse se fait surprendre après son show par un violeur ordinaire ; dans Zone frontalière, la place de Clichy devient plate-forme d'échanges interstitiels entre deux Roumains : ce récit qui clôt le recueil montre que Paviot, qu'il choisisse de nous téléporter en des pays exotiques, en des coins pourris, qu'il empoigne la côte Atlantique à coups de griffe ou bien un coin de la capitale, réussit toujours à rompre avec les vieux schémas descriptifs. Déboussolés, jamais contents, toujours speed, les personnages ressemblent, en définitive, à la vie de cet auteur. A quarante ans passés, après avoir vécu plusieurs vies, actionné des grues, combattu des incendies, regardé grandir des crocodiles, Paviot reste un jeune homme aux semelles de vent. Eh bien, pour sûr qu'ici, la folie a du bon.


Article paru dans Orsérie le 8 juin 2010

Publié aux éditions Dialogues, Christophe Paviot signe un nouveau roman intitulé "Mélancolie de la masse critique" paru en mai 2010.
Sous formes de nouvelles, douze précisément, l’auteur évoque des tranches de vie de personnages au bord de la rupture, qu’elle soit amoureuse, sociale, ou existentielle. Ainsi, l’on partage la vie d’un chômeur qui part faire du windsurf là où le vent le porte après avoir rompu avec sa petite-amie, ou encore un fils mort au combat en Afghanistan dont les parents sont dévastés, ou un violeur sans pitié prêt à tout pour se venger d’une injustice.
L’idée de rassembler des nouvelles sur un même thème : la rupture, en l’abordant sous différentes formes est intéressante et les nouvelles de Christophe Paviot fonctionnent. Les chutes sont parfois brusques, mais toujours inattendues. Le style est très urbain, et la collection Littératures des éditions Dialogues le revendique. Les nouvelles sont toutes très rythmées par le langage urbain utilisé, un langage complètement approprié par les différents personnages, qui en fait du coup une caractéristique propre à chacun.

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