Confessions
EAN13
9782020063180
ISBN
978-2-02-006318-0
Éditeur
Points
Date de publication
Collection
Points Sagesses (31)
Nombre de pages
408
Dimensions
18 x 10,9 x 2 cm
Poids
199 g
Langue
français
Langue d'origine
latin
Code dewey
230
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Offres

  • Vendu par Librairie David Long
    État de l'exemplaire
    Bon Etat
    Format
    poche. 2004. Broché. 405 pages. Qui est Augustin ? Les Confessions rédigées en 401 nous font rencontrer ce romain chrétien rompu à la lecture des auteurs païens qui interrogea les textes bibliques à travers les catégories de la culture antique. Plus qu'une autobiographie elles racontent la quête d'une âme tournée vers Dieu qui trouve son point d'orgue dans une réflexion sur le temps. Le temps inflige à notre existence déchue une redoutable dispersion : enfermés dans le présent ce que nous avons été est oublié et ce que nous serons est ignoré. Nous pouvons toutefois surmonter cet éclatement temporel : parler chanter écrire sont des actes où le présent s'étire entre le passé immédiat retenu et le futur proche anticipé. L'homme créature temporelle se rapproche donc de l'éternité divine non pas en sortant du temps dans de fausses extases mais en l'accomplissant au contraire dans une quête tendue vers un avenir qui n'oublie pas le passé. Ce que fait précisément Augustin en composant ses Confessions. Une splendide méditation sur ce qu'est de vivre le temps sans s'y perdre. --Émilio Balturi
    4.50 (Occasion)

" J'ai tardé à t'aimer, Beauté si ancienne et si neuve, j'ai tardé à t'aimer ! Ah voilà : tu étais dedans, moi dehors, et je te cherchais dehors où je me ruais, beau à rebours, sur les belles choses d'ici bas, tes ouvrages. Tu étais avec moi sans que je fusse avec toi, tenu loin de toi par elles, qui, à moins que d'être en toi, ne seraient pas. Tu as appelé, crié, et tu as rompu ma surdité. Tu as brillé par éclairs et par vives lueurs et tu as balayé ma cécité. Tu as exhalé ta bonne odeur, je l'ai respirée et je m'essouffle après de toi. Je t'ai goutée : j'ai faim et soif. Tu m'as touché : j'ai pris feu pour la paix que tu donnes. Une fois soudé à toi de tout mon être, il n'y aura plus pour moi douleur et labeur et ma vie sera, toute pleine de toi, la vie. Quand quelqu'un est plein de toi, tu l'enlèves. Plein de toi, je ne le suis pas ; aussi mon être me pèse. Entre mes joies (j'ai à les pleurer !) et mes peines, dont il faudrait me réjouir, il y a conflit, sans que je sache de quel côté penche la victoire. "
Saint Augustin
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