- EAN13
- 9782213030180
- ISBN
- 978-2-213-03018-0
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 21/10/1992
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 306
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,6 cm
- Poids
- 336 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 320.944
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- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Fayard GF - 1992 - 9782213030180 - Grand Format
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" La réforme est la volonté de faire évoluer la société, il y faut un peu d'art. On ne change pas contre le sentiment commun. On doit commencer par convaincre.
Pourquoi changer, que changer?
Aujourd'hui, chacun le perçoit, un monde est en train de disparaître, un autre le remplace, de profondes réformes se révèlent nécessaires dans notre pays. Le moment est venu de revoir ses structures, sans aucun tabou, sans idée préconçue, avec courage. Aucun domaine n'échappe à cette remise en cause, ni l'institutionnel, ni le politique, ni l'économique, ni le social, ni le militaire, ni le régional, ni l'européen, ni l'international.
Pour autant, faut-il tout changer? Certes pas, mais tantôt innover, tantôt maintenir ce qui existe, tantôt reconstruire ce qui a été détruit. La réforme n'est pas la boulimie du mouvement, le bouleversement continuel, le vertige permanent infligés à une société. Aucune n'y a jamais résisté.
Que tout ne soit pas possible à la fois ne doit pas nous inciter à ne rien faire. Sombrer dans l'inertie tranquille, par peur de prendre trop de risques, annoncerait la fin. L'intérêt de notre pays pousse à l'action, il faut choisir: la réforme ou le déclin. Le reste est sans importance. "
E.B.
Pourquoi changer, que changer?
Aujourd'hui, chacun le perçoit, un monde est en train de disparaître, un autre le remplace, de profondes réformes se révèlent nécessaires dans notre pays. Le moment est venu de revoir ses structures, sans aucun tabou, sans idée préconçue, avec courage. Aucun domaine n'échappe à cette remise en cause, ni l'institutionnel, ni le politique, ni l'économique, ni le social, ni le militaire, ni le régional, ni l'européen, ni l'international.
Pour autant, faut-il tout changer? Certes pas, mais tantôt innover, tantôt maintenir ce qui existe, tantôt reconstruire ce qui a été détruit. La réforme n'est pas la boulimie du mouvement, le bouleversement continuel, le vertige permanent infligés à une société. Aucune n'y a jamais résisté.
Que tout ne soit pas possible à la fois ne doit pas nous inciter à ne rien faire. Sombrer dans l'inertie tranquille, par peur de prendre trop de risques, annoncerait la fin. L'intérêt de notre pays pousse à l'action, il faut choisir: la réforme ou le déclin. Le reste est sans importance. "
E.B.
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