Eloge de la conscience
EAN13
9782020192620
ISBN
978-2-02-019262-0
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
Collection Esprit
Nombre de pages
272
Dimensions
20,5 x 14 x 1,8 cm
Poids
300 g
Langue
français

Eloge de la conscience

De

Seuil

Collection Esprit

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  • Vendu par Livres sur Sorgue
    État de l'exemplaire
    Bon Etat
    Format
    in8. 1994. Broché. 267 pages. On en convient aujourd'hui : face au mensonge totalitaire face à la violence de l'état la conscience (incarnée par les dissidents) est vraiment au principe de tout sens de la dignité humaine; elle est cette petite chose de rien qui oblige à proclamer des vérités aussi élémentaires que ceci est blanc ceci est noir (Adam Michnik).Mais qu'en est-il dans nos sociétés démocratiques socialement très déstructurées: l'appel à la conscience n'est-il pas vain voire ridicule? Qu'en est-il après les critiques de la conscience par la philosophie et les sciences humaines: la conscience n'est elle pas inévitablement celle de la belle âme impuissante n'a-t-elle pas avec la découverte de l'inconscient perdu une bonne part de sa crédibilité ? Pour quiconque a encore une exigence morale ne vaut-il pas mieux alors se fier à la majesté et à la solidité de la Loi et des lois qui au moins représentent des références fiables ?Tout éloge de la conscience pour ne pas être naïf doit tenir compte de ces critiques et mesurer les conditions et les limites de son action. Paul Valadier fait ce parcours des objections avec rigueur. Mais au terme il peut écrire que la conscience est et doit rester une référence fondamentale : elle seule peut éviter le suivisme si redoutable poser des actes de résistance donner vitalité aux démocraties sauvegarder la dignité des individus. Qq passages soulignés au crayon rouge et signature du possesseur en garde
    7.00 (Occasion)

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On en convient aujourd'hui : face au mensonge totalitaire, face à la violence d'Etat, la conscience (incarnée par les "dissidents") est vraiment, au principe de tout sens de la dignité humaine ; elle est cette petite chose de rien qui oblige à proclamer des vérités aussi élémentaires que "ceci est blanc, ceci est noir" (Adam Michnik).
Mais qu'en est-il dans nos sociétés démocratiques, socialement très déstructurées : l'appel à la conscience n'est-il pas vain, voire ridicule ? Qu'en est-il après les critiques de la conscience par la philosophie et les sciences humaines : la conscience n'est-elle pas inévitablement celle de la "belle âme" impuissante, n'a-t-elle pas, avec la découverte de l'inconscient, perdu une bonne part de sa crédibilité ? Pour quiconque a encore une exigence morale, ne vaut-il mieux alors se fier à la majesté et à la solidité de la Loi et des lois, qui au moins représentent des références fiables ?
Tout éloge de la conscience, pour ne pas être naïf, doit tenir compte de ces critiques et mesurer les conditions et les limites de son action. Paul Valadier fait ce parcours des objections avec rigueur. Mais, au terme, il peut écrire que "la conscience est et doit rester une référence fondamentale" : elle seule peut éviter le suivisme si redoutable, poser des actes de résistance, donner vitalité aux démocraties, sauvegarder la dignité des individus.
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