Les taches du léopard, roman
EAN13
9782213615042
ISBN
978-2-213-61504-2
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Littérature française
Nombre de pages
264
Dimensions
21,5 x 13,5 x 2 cm
Poids
360 g
Langue
français

Les taches du léopard

roman

De

Fayard

Littérature française

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  • Vendu par Livres sur Sorgue
    État de l'exemplaire
    Bon Etat
    Format
    20 6x13 6x2 2cm. 2003. Broché. 257 pages. Il faut lire le dernier roman de Françoise Giroud. D'abord parce que c'est le dernier livre d'une vie et qu'il signe brillamment une carrière de femme de lettres. Ensuite parce qu'il aborde un sujet plus que jamais d'actualité : que signifie aujourd'hui être juif ? Denis fils adopté par une famille catholique retrouve sa véritable mère à l'âge de vingt ans. Rencontrant sa mère il découvre ses origines juives et la terreur dans laquelle cette femme vit encore convaincue que les fascistes ne sont jamais loin. Ces deux découvertes poussent Denis à l'exil (quitter la France pour l'Angleterre) à l'étude des textes sacrés puis à un investissement dans la politique israélienne. Mais peut-on devenir juif simplement parce que l'on se découvre juif ? La réponse est complexe et Les Taches du léopard heureusement n'y répond pas. Malgré une écriture conventionnelle qui frôle parfois le style du roman de gare Françoise Giroud nous offre une belle leçon de lucidité. La lisant force est d'ouvrir les yeux en effet sur l'antisémitisme qui gagne la France. Une haine larvée ou non qui ne demande qu'à réapparaître. Faut-il dire pour autant que les Juifs doivent continuer à vivre dans la peur ? À cela oui le roman répond. Et la réponse est tragique. -- Isabelle Magnien
    3.00 (Occasion)

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Denis Sérignac est un jeune homme heureux comme on peut l'être à vingt ans. Il aime la vie et la croque à belles dents.
Un soir, quelque chose se fane dans son univers, il apprend qu'il est un enfant adopté : un enfant de l'Assistance publique, né sous X, c'est-à-dire que le nom de sa mère naturelle est inconnu et qu'il est interdit de chercher à percer cet anonymat.
Ses parents adoptifs ont été parfaits, il les aime et en est aimé, mais il supporte mal l'idée qu'il y a quelque part une femme qui est sa mère et qu'il ne peut la connaître. Il la retrouve naturellement et là, il fait une nouvelle découverte : c'est qu'elle est juive. Dès lors, il l'est aussi.
Ce n'est plus une tragédie d'être juif, et d'ailleurs il ne le prend pas comme ça. Ce sera une péripétie dans sa vie, mais qui suppose d'assumer une nouvelle identité.
En fait, la sienne sera toujours double, parce qu'on ne change pas de souvenirs, de culture, d'attachements en changeant de paroisse. C'est à la fois lourd et fécond. Des femmes - Marie, Sarah, Bess - l'aideront à porter cette croix dans une vie par ailleurs fort agréable, parce qu'il est un marchand d'art de bonne réputation.
Un illuminé antisémite le tue d'un coup de poignard. Peut-être sa mère avait-elle raison de penser qu'il n'y a pas de place sur la Terre pour un juif heureux ? Denis exigera d'être enterré dans le caveau de sa famille adoptive, avec une bénédiction du curé. Dans la mort, il rentre chez lui.


Après de nombreuses années consacrées à son journal et à des biographies de femmes (dont le savoureux Lou Andreas-Salomé), Françoise Giroud renoue avec un roman bouleversant, mais aussi plein d'humour et on ne peut plus contemporain.
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