Le jour ou j'ai tué un homme. Dites non à la violence routière

Quand Bertrand Parent avait 20 ans, il a tué un homme. Sur la route. En perdant le contrôle de son véhicule. Six mois après l'accident, il est jugé et condamné à deux mois de prison avec sursis, 1500 francs d’amende et seize mois de retrait de permis pour homicide involontaire. Pendant vingt-six ans ce secret va rester enfoui, il apprend à vivre avec sa culpabilité ne parlant de sa terrible expérience qu’à ses proches. Jusqu’en 2011. Face au spectacle de certains politiques et des lobbys de la voiture et de la moto qui essaient d’infléchir la politique de sécurité routière menée depuis huit ans, Bertrand décide de rompre le silence. Il fait le récit de cette soirée qui va bouleverser à jamais sa vie, le poids d’un secret si lourd dans une petite ville de province où tout se sait, comment on réapprend à vivre, à conduire, à se comporter au volant, comment il a re-contacté la famille de sa victime. Il raconte aussi l’enquête qu’il a menée : ses rencontres avec les associations de lutte contre la violence routière, avec Gilles de Robien, ministre des transports de l'époque, avec des gens qui ont perdu des proches sur la route et même avec d’autres hommes qui, comme lui, ont tué.