- EAN13
- 9782840164906
- ISBN
- 978-2-84016-490-6
- Éditeur
- Presses universitaires de Paris Nanterre
- Date de publication
- 03/03/2022
- Collection
- Hors collection
- Nombre de pages
- 244
- Dimensions
- 16,9 x 17 x 1,5 cm
- Poids
- 272 g
- Langue
- français
Juvenalia
Écrits de jeunesse de Gustave Flaubert
Autres contributions de Alain Vaillant, Gustave Flaubert
Presses universitaires de Paris Nanterre
Hors collection
Flaubert est, depuis Madame Bovary et pour l'éternité, l'inventeur génial de
l’impersonnalité ironique – ouvrant la voie, avec Baudelaire, à notre
modernité littéraire. Mais il y eut, avant le roman-culte de 1857, un Flaubert
qui, dans l’adolescence, a écrit à la première personne, a sincèrement
exprimé, avec une intense éloquence, ses convictions, ses émotions, son désir
d’absolu ainsi qu’une inextinguible mélancolie, hantée par l’idée de la mort.
Ce premier Flaubert dit "je", mais avec autant de force et de maîtrise que le
maître-styliste de la maturité. Quatre de ces textes de jeunesse sont réunis
ici: les plus autobiographiques, les plus profondément introspectifs, les plus
bouleversants. Ils révèlent, non pas un Flaubert apprenti écrivain, mais un
autre Flaubert, inconnu ou dédaigné, qui est déjà pleinement Flaubert et fait
rêver à ce qu’aurait pu devenir la littérature française, sans l’ironie
spleenétique qui l’a étreinte et pétrifiée au milieu du XIXe siècle.
l’impersonnalité ironique – ouvrant la voie, avec Baudelaire, à notre
modernité littéraire. Mais il y eut, avant le roman-culte de 1857, un Flaubert
qui, dans l’adolescence, a écrit à la première personne, a sincèrement
exprimé, avec une intense éloquence, ses convictions, ses émotions, son désir
d’absolu ainsi qu’une inextinguible mélancolie, hantée par l’idée de la mort.
Ce premier Flaubert dit "je", mais avec autant de force et de maîtrise que le
maître-styliste de la maturité. Quatre de ces textes de jeunesse sont réunis
ici: les plus autobiographiques, les plus profondément introspectifs, les plus
bouleversants. Ils révèlent, non pas un Flaubert apprenti écrivain, mais un
autre Flaubert, inconnu ou dédaigné, qui est déjà pleinement Flaubert et fait
rêver à ce qu’aurait pu devenir la littérature française, sans l’ironie
spleenétique qui l’a étreinte et pétrifiée au milieu du XIXe siècle.
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