- EAN13
- 9782847955521
- ISBN
- 978-2-84795-552-1
- Éditeur
- Esprit du temps
- Date de publication
- 09/02/2023
- Collection
- TOPIQUE
- Nombre de pages
- 166
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 1,3 cm
- Poids
- 276 g
- Langue
- français
Topique 156 : Conflits autour de l'identité individuelle et collective
Les Filles De Freud
De Sophie de Mijolla-Mellor
Esprit du temps
Topique
La question de l’identité est récurrente à de nombreux niveaux et elle fait l’objet d’interrogations comme de certitudes possiblement génératrices de conflits.
Mobile et fixe à la fois, elle parcourt les âges de la vie : L’enfant qui vient au monde la trouve comme une donnée qui le précède et dont il va devoir connaître le contenu avec ses lacunes diverses. L’adolescent va tenter de la transformer en un projet dont il serait seul signataire. L’adulte va s’efforcer de la construire sur ces bases multiformes et parfois de la conquérir contre un passé qu’il rejette.
Avec la vieillesse, l’identité se rigidifie puis s’étiole en devenant dépendante du regard des autres.
Reprenant le thème du « narcissisme des petites différences » (n° 121, 2012) ce numéro de Topique tentera de confronter les avatars de l’identité individuelle avec les diverses formes de l’identité collective, celle du groupe, du milieu social et de la nation.
Comment se concilient le besoin de stabilité identitaire et l’évolution de l’identité des nations et quelle image de soi représente la carte nationale d’identité ? Le partage de l’espace est-il fondateur d’identité ou faut-il pour cela envisager le territoire considéré comme national d’un point de vue historique c’est-à-dire en fonction des avatars subis au cours des siècles ?
On abordera la question de l’identité individuelle en la croisant avec celle de l’identité collective, familiale, groupale et nationale.
Par ailleurs, la question de l’âge que l’on a plus comme celui qu’on n’a pas encore nous accompagne toute la vie comme une identité qui nous est imposée. Paradoxale assignation du point de vue de la psychanalyse qui professe que l’inconscient ignore le passage du temps.
Pourtant, indépendamment du fait d’être visible sur le corps ou ressenti par ses limitations internes, l’âge est une mesure objective, rythmée par les anniversaires, et il implique un certain nombre de capacités voire de performances. Alors, aujourd’hui où la question du genre remet en question bien des évidences relatives au corps sexué, ne convient-il pas de s’interroger sur cet autre déterminant qui dispose dans des cases des individus qui partagent un même espace dans un temps historique donné.
Sophie de Mijolla-Mellor
Mobile et fixe à la fois, elle parcourt les âges de la vie : L’enfant qui vient au monde la trouve comme une donnée qui le précède et dont il va devoir connaître le contenu avec ses lacunes diverses. L’adolescent va tenter de la transformer en un projet dont il serait seul signataire. L’adulte va s’efforcer de la construire sur ces bases multiformes et parfois de la conquérir contre un passé qu’il rejette.
Avec la vieillesse, l’identité se rigidifie puis s’étiole en devenant dépendante du regard des autres.
Reprenant le thème du « narcissisme des petites différences » (n° 121, 2012) ce numéro de Topique tentera de confronter les avatars de l’identité individuelle avec les diverses formes de l’identité collective, celle du groupe, du milieu social et de la nation.
Comment se concilient le besoin de stabilité identitaire et l’évolution de l’identité des nations et quelle image de soi représente la carte nationale d’identité ? Le partage de l’espace est-il fondateur d’identité ou faut-il pour cela envisager le territoire considéré comme national d’un point de vue historique c’est-à-dire en fonction des avatars subis au cours des siècles ?
On abordera la question de l’identité individuelle en la croisant avec celle de l’identité collective, familiale, groupale et nationale.
Par ailleurs, la question de l’âge que l’on a plus comme celui qu’on n’a pas encore nous accompagne toute la vie comme une identité qui nous est imposée. Paradoxale assignation du point de vue de la psychanalyse qui professe que l’inconscient ignore le passage du temps.
Pourtant, indépendamment du fait d’être visible sur le corps ou ressenti par ses limitations internes, l’âge est une mesure objective, rythmée par les anniversaires, et il implique un certain nombre de capacités voire de performances. Alors, aujourd’hui où la question du genre remet en question bien des évidences relatives au corps sexué, ne convient-il pas de s’interroger sur cet autre déterminant qui dispose dans des cases des individus qui partagent un même espace dans un temps historique donné.
Sophie de Mijolla-Mellor
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