Marie Arconati-Visconti, La Passion de la république
EAN13
9782130850953
ISBN
978-2-13-085095-3
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Nombre de pages
350
Dimensions
21,2 x 15 x 2,4 cm
Poids
412 g
Langue
français

Marie Arconati-Visconti

La Passion de la république

De

Presses universitaires de France

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Passionnée d'histoire et de politique, dreyfusarde, collectionneuse, Marie Arconati Visconti conviait à sa table les principaux acteurs de la Troisième République, des savants, des amateurs d'art, avec lesquels elle entretenait une volumineuse correspondance traitant de tous les combats du siècle. Née sous la royauté, elle meurt à 82 ans en 1923, en ayant traversé l'Empire, la République, deux guerres, dont une mondiale. Jeune fille libre que campent les Goncourt, elle se marie au jeune marquis Gianmartino Arconati Visconti, qui meurt 3 ans plus tard, lui laissant une immense fortune. Fille d'Alphonse Peyrat, journaliste pauvre inlassable opposant à l'Empire devenu député puis sénateur, elle voue une vénération à son père. Misogyne, elle est l'amie de nombreux hommes politiques et savants. Liée jeune à Gambetta, elle reçoit Emile Combes, Joseph Reinach, Jean Jaurès, Henri Brisson et tant d'autres, qui débattent avec les professeurs Abel Lefranc, Joseph Bédier, l'abbé Loisy ou Gabriel Monod. Les « jeudistes » sont dreyfusards et Alfred Dreyfus sera des leurs. D'autres déjeuners dédiés au culte de l'art rassemblent conservateurs de musées et administrateurs des Beaux-arts. Collectionneuse, elle multiplie les dons aux musées. Soutenant les établissements d'enseignement supérieur, aidant ses amis à accéder aux plus hauts postes de la reconnaissance intellectuelle, très amie avec Louis Liard et Gustave Lanson, elle fait de l'Université de Paris sa légataire universelle.
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