- EAN13
- 9782360260447
- ISBN
- 978-2-36026-044-7
- Éditeur
- La maison d'éditions
- Date de publication
- 11/09/2012
- Collection
- SANS COLLECTION
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 2,2 x 1,4 x 0,2 cm
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - LME GF - 2012 - 9782360260447 - Grand Format
3.99 (Occasion)
Une histoire de petit garçon d'une dizaine d'années, dont la mère non seulement ne l'aime pas, mais le martyrise, et qui trouve refuge dans des ailleurs, des copains un brin voleurs, des filles vaguement délurées, des rancunes insatiables et un paternel absent. C'est du déjà-vu, déjà lu...mais jamais entendu...
Mais le petit garçon a grandi, s'est abreuvé de Kerouac, Burroughs, Elroy et Tarantino, et il sait mettre des mots sur toutes ses aventures d'enfant, ses drames au quotidien. Et quels mots !
Le pire peut être décrit par le rire, la dérision, une sorte de détachement suprême façon Boudard ou Dard, et Pierre-Yves Barth maîtrise au plus haut point l'art de la formule ciselée et brute de décoffrage à la fois. L'humour, le dérisoire qui dure longtemps, et un véritable voyage qui nous prend, nous entraîne et nous poursuit, sans que l'on puisse s'en détacher, car chaque phrase nous rend avide de lire la suivante, chaque mot nous parle et nous transforme.
Là où l'on ne lit couramment que cris du cœur lancés dans l'urgence, et hurlements d'une douleur qui aurait gagné à être intériorisée un peu plus longtemps, le temps de pouvoir dire... et de savoir écrire, il a su laisser maturer pendant des années, des décennies même cette histoire des années soixante.
Il aurait pu n'être que témoin, il a fait œuvre d'écrivain.
Mais le petit garçon a grandi, s'est abreuvé de Kerouac, Burroughs, Elroy et Tarantino, et il sait mettre des mots sur toutes ses aventures d'enfant, ses drames au quotidien. Et quels mots !
Le pire peut être décrit par le rire, la dérision, une sorte de détachement suprême façon Boudard ou Dard, et Pierre-Yves Barth maîtrise au plus haut point l'art de la formule ciselée et brute de décoffrage à la fois. L'humour, le dérisoire qui dure longtemps, et un véritable voyage qui nous prend, nous entraîne et nous poursuit, sans que l'on puisse s'en détacher, car chaque phrase nous rend avide de lire la suivante, chaque mot nous parle et nous transforme.
Là où l'on ne lit couramment que cris du cœur lancés dans l'urgence, et hurlements d'une douleur qui aurait gagné à être intériorisée un peu plus longtemps, le temps de pouvoir dire... et de savoir écrire, il a su laisser maturer pendant des années, des décennies même cette histoire des années soixante.
Il aurait pu n'être que témoin, il a fait œuvre d'écrivain.
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