Dérives du capitalisme financier
EAN13
9782226142542
ISBN
978-2-226-14254-2
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Collection
Bibliothèque idées
Nombre de pages
400
Dimensions
23 cm
Poids
459 g
Langue
français
Code dewey
332.042
Indisponible

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Dans le sillage de Enron, Worldcom et Parmalat, les scandales entourant la gestion de grandes sociétés cotées se sont succédé depuis le début des années 2000. Pour l'écrasante majorité des commentateurs, il s'agit là d'accidents isolés, certes fâcheux, mais ne pouvant remettre en cause les vertus d'un système dominé par la finance de marché. Pour Michel Aglietta et Antoine Rebérioux, ces scandales à répétition sont au contraire la marque des dérives de ce « capitalisme financier ». Les auteurs mettent en évidence les contradictions qui traversent ce régime de croissance. Pierre angulaire du capitalisme financier, le postulat selon lequel l'entreprise doit être dirigée dans le seul intérêt de ses actionnaires est en même temps son talon d'Achille. Une vacuité du contrôle au sommet des grandes entreprises se solde par une instabilité chronique et une aggravation des inégalités. Surmonter ces contradictions par une avancée de la démocratie participative dans l'entreprise : plutôt que comme un objet de droits de propriété, celle-ci doit être gouvernée comme une institution, où s'élabore une finalité commune à l'ensemble de ses parties prenantes, telle est la proposition des auteurs de cet ouvrage.
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