L'Illusion féconde
EAN13
9782213595092
ISBN
978-2-213-59509-2
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Essais
Nombre de pages
144
Dimensions
21,5 x 13,5 x 0,8 cm
Poids
163 g
Langue
français
Code dewey
844

L'Illusion féconde

De

Fayard

Essais

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres

  • Vendu par Librairie Philippe Lucas
    Description
    Fayard, 1995,
    État de l'exemplaire
    L'illusion féconde. Titre paradoxal sous la plume d'un homme qui n'a jamais cessé de dénoncer la stérilité de l'illusion. Mais qu'est-ce qu'une illusion? Existe-t-il en ce monde un seul bien, depuis les objets matériels jusqu'aux choses de l'âme et de l'esprit, que notre désir et notre attente ne colorent pas des prestiges de l'imaginaire? L'illusion, disait Claudel, est le pressentiment de ce qui est à travers ce qui n'est pas. Et là réside sa fécondité, à condition de traverser ce qui n'est pas pour rejoindre ce qui est. Les inévitables désillusions de la vie terrestre agissent comme une meule qui, suivant la trempe de l'âme, émousse ce pressentiment jusqu'au néant ou l'aiguise jusqu'à l'éternel. D'où le devoir de purifier l'espérance jusqu'à l'attente de ce Bien suprême en qui notre âme prostituée aux idoles retrouve son innocence première et, selon le mot du poète, descend, réveillée, l'autre côté du rêve .
    État de la jaquette
    D'OccasionBonétat
    Reliure
    broché
    15.00 (Occasion)

Autre version disponible

L'illusion féconde. Titre paradoxal sous la plume d'un homme qui n'a jamais cessé de dénoncer la stérilité de l'illusion.

Mais qu'est-ce qu'une illusion? Existe-t-il en ce monde un seul bien, depuis les objets matériels jusqu'aux choses de l'âme et de l'esprit, que notre désir et notre attente ne colorent pas des prestiges de l'imaginaire?

" L'illusion, disait Claudel, est le pressentiment de ce qui est à travers ce qui n'est pas. " Et là réside sa fécondité, à condition de traverser ce qui n'est pas pour rejoindre ce qui est. Les inévitables désillusions de la vie terrestre agissent comme une meule qui, suivant la trempe de l'âme, émousse ce pressentiment jusqu'au néant ou l'aiguise jusqu'à l'éternel. D'où le devoir de purifier l'espérance jusqu'à l'attente de ce Bien suprême en qui notre âme prostituée aux idoles retrouve son innocence première et, selon le mot du poète, " descend, réveillée, l'autre côté du rêve ".
G.T.
S'identifier pour envoyer des commentaires.