Opération étoile jaune
EAN13
9782862749563
ISBN
978-2-86274-956-3
Éditeur
Le Cherche Midi
Date de publication
Collection
Documents
Nombre de pages
269
Dimensions
24 x 15,6 x 2,5 cm
Poids
452 g
Langue
français
Code dewey
944.081

Opération étoile jaune

De

Le Cherche Midi

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R300264555: 2002. in-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paris, Cherche Midi, 2002, in 8, broché, fac-similés de documents, 270 pp.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    in-8
    Reliure
    Broché
    26.00 (Occasion)
Maurice Rajsfus a eu accès à de nombreuses pièces d'archives inédites et à des documents récemment mis à jour. Il a pu ainsi reconstituer une des pages les plus sombres de l'Occupation. Le port obligatoire de l'étoile jaune, imposé aux Juifs de la zone occupée, en application de la 8ème ordonnance du 29 mai 1942, n'est que l'une des mesures répressives décidées par la Gestapo mais appliquée par les policiers français. Les étoiles jaunes seront délivrées dans les commissariats de police et non dans les officines de la Gestapo.
À partir du 7 juin 1942, premier jour du port de l'étoile jaune, dès l'âge de six ans, la vigilance policière sera sans faille, et de nombreuses personnes seront arrêtées, internées puis déportées sous les prétextes les plus divers : sur les mains courantes des commissariats sont évoquées les étoiles mal cousues, peu visibles ou mal détourées. Il est également question du comportement " arrogant " des victimes.
En cette circonstance, comme pour les déclarations des Juifs dans les commissariats, en octobre 1940, ou la réquisition des postes de TSF ou des récepteurs de téléphone l'année suivante, la police française fera respecter l'ordre nazi avec un zèle qui lui vaudra les éloges de ses maîtres. Cinq semaines plus tard, ce sera la rafle du 16 juillet 1942.
Maurice Rajsfus relate ensuite dans Jeudi noir comment sa famille fut arrêtée à Vincennes. Lui et sa sœur aînée furent libérés, mais ses parents, déportés à Auschwitz, ne reviendront pas. Un récit émouvant et sans complaisance.
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