Charles Ier
EAN13
9782213013503
ISBN
978-2-213-01350-3
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
BIOGRAPHIES HIS
Nombre de pages
522
Dimensions
21,5 x 13,5 x 2,7 cm
Poids
581 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
941.062
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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R320094813: 1984. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 522 pages - Couverture contrepliée - . . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    19.80 (Occasion)
Petit-fils de Marie Stuart, Charles Ier (1600-1649) est un personnage contradictoire et controversé. Faible, arrogant et pusillanime d'une part et pour les uns, " moderne ", tolérant, fougueux (il traverse toute l'Europe, incognito et sans escorte, pour aller voir sa fiancée, l'infante Maria, en Espagne) d'autre part et pour les autres, il se lance dans des réformes et des aventures militaires qui, jointes à son intransigeance en matière de prérogative royale, à ses complaisances envers les catholiques et aux entreprises impopulaires de sa femme, Henriette-Marie de France, fille d'Henri IV, et de ses favoris, aboutiront à la Guerre civile, à sa décapitation, en 1649, et au gouvernement de Cromwell.

Spécialiste du XVIIe siècle, Pauline Gregg analyse en profondeur le contexte social et brosse un tableau bien équilibré de la vie de l'époque, riche en détails précis et révélateurs. Par ailleurs, l'histoire de Charles Ier rejoint celle de la France en plusieurs points, non seulement par son mariage avec Henriette-Marie, mais avec la bataille pour La Rochelle, qui fut pour lui une véritable obsession. Enfin, le portrait psychologique nuancé du " roi-gentleman ", la description de ses rapports avec son entourage (sa fidélité à Henriette-Marie, son amitié passionnée pour Buckingham), faisant pièce au manichéisme de ses précédents biographes, contribuent à réhabiliter _ sans parti pris, toutefois _ un souverain à qui il manqua certes l'envergure nécessaire pour dominer une époque de grands changements, mais qui offre un exemple de tolérance étonnant pour l'époque, face auquel l'aventure cromwellienne apparaît clairement comme une régression.

Historienne, Pauline Gregg a écrit plusieurs ouvrages sur l'histoire économique et sociale de l'Angleterre de 1760 à nos jours avant de se spécialiser dans le XVIIe siècle, avec une thèse de doctorat sur le mouvement égalitaire et une biographie de John Lilburne.
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