- EAN13
- 9782252029664
- ISBN
- 978-2-252-02966-4
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 22/06/1994
- Collection
- Domaine musicologique
- Nombre de pages
- 1262
- Dimensions
- 23 x 14 x 7,2 cm
- Poids
- 1790 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Correspondance
De Emmanuel Chabrier
Préface de Thierry Bodin
Édité par Roger Delage, Frans Durif
Klincksieck
Domaine musicologique
travers plus d'un millier de lettres, pour la plupart indites, la Correspondance d'Emmanuel Chabrier (1841-1894) s'impose comme une des plus belles du monde musical. Gai comme les pinsons et mlodieux comme les rossignols , ami des potes et des peintres, Chabrier se disait avec raison le moins illettr des musiciens , et sa correspondance en est bien la preuve, porte par une verve et une gaiet communicatives, mais o la drlerie et la cocasserie savent laisser place la tendresse, la mlancolie et l'motion.
Chabrier, qui savait pourtant qu' on ne prend pas au srieux les gens qui rient , a revendiqu la libert de faire du grand art gai et du grand art tragique : ct d'opras srieux comme Gwendoline et Briss (qu'il laissera inachev), un opra-bouffe (L'toile), une oprette (Une ducation manque) et un opra-comique (Le Roi malgr lui), de savoureuses mlodies, d'admirables pices pour piano qui inaugurent l'impressionnisme musical et de splendides pages d'orchestre parmi lesquelles la rutilante Espaa.
On peut suivre au fil des lettres la gense et l'histoire de ces uvres, la collaboration du musicien avec ses librettistes et avec ses diteurs, mais aussi la vie musicale et thtrale du temps, et l'histoire de cette personnalit riche et chaleureuse, dans un style color et vif qui fait de ces lettres autant de pices pittoresques et de morceaux d'anthologie. C'est galement le drame d'un adorateur fervent de la musique, ce gnie mconnu et malchanceux salu par Ravel qui voyait en lui un Dostoevski franais dont la correspondance, savoureuse et navrante la fois, passionne tel un roman .
Chabrier, qui savait pourtant qu' on ne prend pas au srieux les gens qui rient , a revendiqu la libert de faire du grand art gai et du grand art tragique : ct d'opras srieux comme Gwendoline et Briss (qu'il laissera inachev), un opra-bouffe (L'toile), une oprette (Une ducation manque) et un opra-comique (Le Roi malgr lui), de savoureuses mlodies, d'admirables pices pour piano qui inaugurent l'impressionnisme musical et de splendides pages d'orchestre parmi lesquelles la rutilante Espaa.
On peut suivre au fil des lettres la gense et l'histoire de ces uvres, la collaboration du musicien avec ses librettistes et avec ses diteurs, mais aussi la vie musicale et thtrale du temps, et l'histoire de cette personnalit riche et chaleureuse, dans un style color et vif qui fait de ces lettres autant de pices pittoresques et de morceaux d'anthologie. C'est galement le drame d'un adorateur fervent de la musique, ce gnie mconnu et malchanceux salu par Ravel qui voyait en lui un Dostoevski franais dont la correspondance, savoureuse et navrante la fois, passionne tel un roman .
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