VOIR LES FOUS
EAN13
9782130496724
ISBN
978-2-13-049672-4
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Psychopathologie
Nombre de pages
240
Dimensions
22 x 15 x 2 cm
Poids
330 g
Langue
français
Code dewey
616.8
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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    R100055462: 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 236 pages - quelques illustrations en noir et blanc hors texte - dédicace de l'auteur sur la page de titre (photo disponible).. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    85.00 (Occasion)
"Il a l'air fou", "elle a l'air bizarre..." Si chacun fait quotidiennement l'expérience de l'air d'autrui, nul n'avouerait, aujourd'hui, se risquer à engager sur une telle présomption l'autorité du diagnostic. Désigner rigoureusement l'air des fous a pourtant été une entreprise fondatrice de la psychiatrie moderne, celle qui se constitue à l'orée du XXIe siècle, à partir des travaux de Pinel et d'Esquirol. On a oublié à quel point l'institution révolutionnaire du malade sur les décombres de l'ancien "fou" - chose informe, presque invisible sous ses chaînes dans l'obscurité des cachots -, et la définition corrélative des maladies mentales, aux profils nosographiques finement détourés sur le vieux fond de la folie ont été affaire de regard.

Ce livre est consacré à la vision clinique quand elle a pour objet les pathologies de l'âme. Il interroge notamment les jeux de regard favorisés par l'architecture asilaire, la tentative de Lavater d'établir, dans sa Physiognomonie, une grammaire visible de la folie, et l'extraordinaire projet d'Esquirol : élaborer un atlas des malades mentaux, où les maladies mentales se donneraient à voir par le portrait des aliénés. En confiant aux images la mission de manifester l'invisible folie sur le visage des malades, la psychiatrie détermine un passage à la limite du genre classique du portrait. Chargés de représenter non plus l'identité, mais ses troubles, ces "portraits d'aliénés" annoncent les développements ultérieurs de la photographie et de l'art moderne.
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