- EAN13
- 9782020011044
- ISBN
- 978-2-02-001104-4
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 05/1968
- Collection
- Cadre rouge
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 0,1 x 0,1 x 0,1 cm
- Poids
- 201 g
- Langue
- français
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Etat Correct - Couv. tachée, Dos un peu abîmé - Seuil GF - 1968 - 9782020011044 - Grand Format
10.20 (Occasion)
Un jeune médecin, en poste dans une maternité de Chartres, est soupçonné d'avoir commis un délit grave. Tout concourt à le charger: la rumeur publique, une série de témoignages précis, ses propres conduites inadéquates. Peu à peu, il est enserré dans un faisceau de présomptions singulièrement concordant et efficace.
Deux enquêtes sont menées : celle de l'appareil judiciaire qui implante irréfutablement la culpabilité de l'accusé ; et celle du narrateur – ancien condisciple de l'accusé et qui se trouve être le beau-frère du procureur – hésitante et maladroite, qui établit formellement l'innocence de celui-ci. Mieux : il n'y a pas eu de délit. Mais les deux enquêtes ne s'interpénètrent pas, et restent étrangères l'une à l'autre. Elles sont l'avers et le revers d'un même événement qui se tournent à jamais le dos. Elles servent deux fins distinctes quand la cause est unique. Existerait-il, dans les affaires humaines, comme sur les pistes d'envol, un point de « non-retour » ? Le bon droit traditionnel l'emporte. Le jeune médecin est condamné, et son destin s'achève. Mais l'enquête se poursuit, ou plutôt devient quête d'une vérité intermédiaire. Qui a poussé cet homme dans le malheur si ce n'est, finalement, lui-même?
Sa perte n'en est pas moins due à cette « demoiselle de Chartres », elle-même victime d'une hypocrisie crûment révélée.
Deux enquêtes sont menées : celle de l'appareil judiciaire qui implante irréfutablement la culpabilité de l'accusé ; et celle du narrateur – ancien condisciple de l'accusé et qui se trouve être le beau-frère du procureur – hésitante et maladroite, qui établit formellement l'innocence de celui-ci. Mieux : il n'y a pas eu de délit. Mais les deux enquêtes ne s'interpénètrent pas, et restent étrangères l'une à l'autre. Elles sont l'avers et le revers d'un même événement qui se tournent à jamais le dos. Elles servent deux fins distinctes quand la cause est unique. Existerait-il, dans les affaires humaines, comme sur les pistes d'envol, un point de « non-retour » ? Le bon droit traditionnel l'emporte. Le jeune médecin est condamné, et son destin s'achève. Mais l'enquête se poursuit, ou plutôt devient quête d'une vérité intermédiaire. Qui a poussé cet homme dans le malheur si ce n'est, finalement, lui-même?
Sa perte n'en est pas moins due à cette « demoiselle de Chartres », elle-même victime d'une hypocrisie crûment révélée.
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