Le cabinet de Pierre-Adrien Pâris, architecte, dessinateur des menus-plaisirs
EAN13
9782754103244
ISBN
978-2-7541-0324-4
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Catalogues d'exposition
Nombre de pages
208
Dimensions
28 x 24 cm
Poids
1092 g
Code dewey
709.2

Le cabinet de Pierre-Adrien Pâris

architecte, dessinateur des menus-plaisirs

De ,

Hazan

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La ville de Besançon abrite au sein de son musée des Beaux-Arts et de sa bibliothèque municipale la collection complète des œuvres d’art et de l’esprit de l’architecte Pierre-Adrien Pâris. La présente exposition et l’ouvrage qui l’accompagne veulent faire connaître une collection de premier plan, intacte, reflet du goût d’un homme et celui d’une époque : la fin de l’ancien régime et les débuts du néo-classicisme triomphant. Né à Besançon en octobre 1745, le jeune Pierre-Adrien Pâris réussit en 1771 à intégrer l’Académie de France à Rome où il se lie d’amitié avec son directeur, le peintre Natoire, ses camarades pensionnaires comme Berthélémy, Suvée, Houel, Vincent et avec Fragonard, artiste qu’il va collectionner et qu’il découvre à l’occasion du voyage de ce dernier à Rome en compagnie du financier Bergeret de Grancourt : milieu qui l’amène à collaborer, à retour en France en 1774, avec l’abbé de Saint-Non. Protégé du duc d’Aumont pour l’hôtel duquel il exécute les décors intérieurs, place Louis XV (actuel hôtel Crillon), il obtient en 1778 la place de dessinateur du Cabinet du Roi, puis celle de dessinateur et architecte des Menus-Plaisirs, administration en charge des cérémonies publiques de la Couronne. Il va d’ailleurs connaître auprès du nouveau couple royal une faveur croissante qui lui vaudra d’organiser des fêtes de la Cour données à Versailles ou à Marly où l’on prise beaucoup ses décors de théâtre. Il fréquente dans sa charge ses amis Hubert Robert, dessinateur des jardins royaux et Durameau, Garde de la galerie de peintures du Roi, devient un intime de l’abbé de Raynal. Il cumule ensuite la charge d’architecte des Economat et de nombreuses commandes privées et publiques (hôtel de ville de Neufchâtel). A la Révolution il conçoit la salle des Etats Généraux puis rompt avec le régime naissant et interrompt sa carrière en optant à nouveau pour l’Italie avant de rentrer mourir à Besançon en 1819 non sans léguer à la ville la totalité de ses collections. Elles comprennent environ 800 livres, 2400 dessins et gravures de maîtres comme Fragonard, Boucher, Durameau, Robert, Vincent, La Traverse, 1500 dessins de sa main, des objets d’arts, 35 peintures (dont les fameuses Chinoiseries de Boucher achetées à la vente Bergeret de Grancourt en 1786), un cabinet d’antiquités. Ses collections de dessins et de peinture, comme son oeuvre d’architecte, reflètent un goût néo-classique tempéré sans condamner le goût rocaille.
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